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nu (art) 1 PRÉSENTATION Bronzino, Allégorie de Vénus Peintre officiel de la cour des

Publié le 16/05/2013

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nu (art) 1 PRÉSENTATION Bronzino, Allégorie de Vénus Peintre officiel de la cour des Médicis, Bronzino fait preuve d'un style précis qui tire parti des leçons de l'art de la Renaissance -- notamment de Michel-Ange et de son maître Pontormo -- pour aboutir à une nouvelle alchimie chromatique et à de subtils équilibres compositionnels qui en font un des hérauts du maniérisme florentin. Parmi les oeuvres les plus significatives de sa production se distingue l'Allégorie de Vénus, oeuvre caractérisée par le raffinement très codifié de son érotisme marmoréen et glacé.Agnolo di Cosimo di Mariano Tori, dit Bronzino, Allégorie de Vénus (autrefois connue sous le titre Vénus et Cupidon entre le Temps et la Folie), 1540-1545. Huile sur bois, 146,5 × 116,8 cm. The National Gallery, Londres. By kind permission of The Trustees of the National Gallery, London/Corbis nu (art), forme de représentation du corps humain montré dans une nudité idéalisée, réaliste ou subjective par le biais des différents moyens d'expression artistique. Ayant longtemps noué un lien étroit avec des considérations d'ordre religieux, la représentation artistique du corps nu, rare ou inconnue dans certains contextes culturels, s'oriente au fil des siècles vers une recherche esthétique, aux accents parfois érotiques, ou encore vers l'illustration de questionnements existentiels. Ainsi le nu, dont la représentation adopte des inflexions variables au gré des époques, n'emprunte pas les voies d'une histoire linéaire, et constitue l'un des témoignages les plus parlants de l'évolution de la pensée humaine et de ses penchants moraux (voir aussi histoire de la perception du corps). 2 PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS Vénus de Willendorf Découverte près de Krems, en Basse-Autriche, cette statuette peinte en ronde bosse est l'un des plus anciens témoignages de représentation humaine. La forme très stylisée du personnage (une poitrine disproportionnée, des jambes courtes) pourrait répondre à un culte de la fécondité.Vénus de Willendorf, fin du gravettien (26000-23000 av. J.-C.). Calcaire, hauteur : 11,25 cm. Naturhistorisches Museum, Vienne. Ali Meyer/Bridgeman Art Library, London/New York Attestée depuis des époques très anciennes, la représentation du nu est, à ses origines, exclusivement reliée à la figure de la femme et s'inscrit alors dans le cadre de cultes liés à la célébration de la fécondité. Avant que l'exaltation de cette puissance créatrice ne s'exprime dans les détails des statuaires indienne et africaine, où le style dépasse l'expression de la réalité anatomique pour insister sur l'opulence des poitrines ou l'arrondi des hanches, les époques paléolithique et néolithique connaissent des statuettes féminines, certaines aux formes exagérément généreuses, d'autres réalisées avec un volonté plus affirmée de réalisme, sculptées dans la pierre, l'ivoire ou l'os (Vénus de Lespugue, v. 23 000 av. J.-C., musée de l'Homme, Paris). Statue royale bamileke (Cameroun) Statue royale assise, xix e siècle ; culture : Bamileke (Cameroun, Afrique). Legs Pierre Harter. Bois, perles de verre, tissu et cauris, 115 × 46 × 45 cm. Musée du Quai Branly, Paris. Réunion des Musées Nationaux/Art Resource, NY Au cours de l'Antiquité, où elle demeure marginale (voire absente) des oeuvres de la plupart des grandes civilisations, la représentation de la nudité témoigne, lorsqu'elle existe, d'une approche moins directe. Elle se révèle avant tout prétexte à la célébration de la beauté du corps féminin, comme en témoignent en particulier certaines réalisations de l'Égypte ancienne dans lesquelles des drapés transparents laissent entièrement deviner le corps qu'ils sont supposés cacher ( Corps de femme, probablement de Néfertiti, musée du Louvre, Paris). 3 LA GRÈCE ANTIQUE ET LE BEAU IDÉAL Amphore à figures noires Amphore à figures noires (jarre à vin), décorée de combats sportifs de lutte et de boxe, v. 550-525 av. J.-C. Vase grec de stockage et de transport, céramique antique. British Museum, Londres. Bridgeman Art Library, London/New York Durant l'Antiquité grecque, la nudité, courante dans la vie quotidienne, représente une particularité culturelle, source d'une grande fierté, qui vient tout naturellement occuper une place centrale dans la statuaire. Plus spécifiquement masculine à ses débuts, celle-ci se signale tout d'abord par la figure du kouros, jeune homme nu représenté frontalement, une jambe postée en avant et les bras collés le long du corps. Ce modèle évolue vers davantage de raffinement, à mesure que l'art grec gagne en maturité, pour céder la place à des statues à la posture plus souple (Bronze de Riace, Ve siècle av. J.-C., Museo nazionale della Magna Grecia, Reggio Calabria). Au fil du temps s'illustre plus fortement, au travers des oeuvres, une volonté d'exalter la beauté du corps humain, reflet de la perfection divine, en allant au-delà de la représentation de la réalité pour partir en quête d'u...

« Naturhistorisches Museum, Vienne.Ali Meyer/Bridgeman Art Library, London/New York Attestée depuis des époques très anciennes, la représentation du nu est, à ses origines, exclusivement reliée à la figure de la femme et s’inscrit alors dans le cadre de cultes liés à la célébration de la fécondité.

Avant que l’exaltation de cette puissance créatrice ne s’exprime dans les détails des statuaires indienne et africaine, où le style dépasse l’expression de la réalité anatomique pour insister sur l’opulence des poitrines ou l’arrondi des hanches, les époques paléolithique et néolithique connaissent des statuettes féminines, certaines aux formes exagérément généreuses, d’autres réalisées avec un volonté plus affirmée de réalisme, sculptées dans la pierre, l’ivoire ou l’os (Vénus de Lespugue, v.

23 000 av.

J.-C., musée de l’Homme, Paris). Statue royale bamileke (Cameroun) Statue royale assise, xix e siècle ; culture : Bamileke (Cameroun, Afrique).

Legs Pierre Harter.

Bois, perles de verre, tissu et cauris, 115 × 46 × 45 cm.

Musée du Quai Branly, Paris.Réunion des Musées Nationaux/Art Resource, NY Au cours de l’Antiquité, où elle demeure marginale (voire absente) des œuvres de la plupart des grandes civilisations, la représentation de la nudité témoigne, lorsqu’elle existe, d’une approche moins directe.

Elle se révèle avant tout prétexte à la célébration de la beauté du corps féminin, comme en témoignent en particulier certaines réalisations de l’Égypte ancienne dans lesquelles des drapés transparents laissent entièrement deviner le corps qu’ils sont supposés cacher ( Corps de femme, probablement de Néfertiti, musée du Louvre, Paris). 3 LA GRÈCE ANTIQUE ET LE BEAU IDÉAL Amphore à figures noires Amphore à figures noires (jarre à vin), décorée de combats sportifs de lutte et de boxe, v.

550-525 av.

J.-C.

Vase grec de stockage et de transport, céramique antique.

British Museum, Londres.Bridgeman Art Library, London/New York. »

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