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Camille PISSARRO: VUE DE BAZINCOURT

Publié le 07/12/2010

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Camille PISSARRO 1830-1903 • Vue de Bazincourt • Huile sur toile 54,3 cm x 74,8 cm • Signé et daté en bas, à droite, «C. Pissarro 84« • Peint en 1884 • Localisation : collection particulière • Exposition : New York, 1912

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« L'HISTOIRELa toile fut achetée par Durand-Ruel, qui l'exposa dans sa galerie de New York.

On la retrouve ensuite dans unevente à Paris en 1954, puis à Londres en 1993. LA COTELes grandes huiles d'une si belle facture peuvent se négocier en millions de francs.

Mais les Meules à Éragny (1885)ont atteint 22 millions de francs français (4 millions de dollars) en 1990. Un océan de verdure, un joli petit village, des vaches qui paissent paisiblement, et pas un être humain à l'horizon :voici la campagne idéale selon Pissarro, qui eut ce paysage sous les yeux jusqu'à sa mort...En avril 1884, Pissarro s'installe à Éragny-Bazincourt, près de Gisors, dans une maison en location.

Il y resterajusqu'à sa mort.

En mars 1884, il écrit à son fils Lucien : «La maison est merveilleuse et pas trop chère; mille francsavec le jardin et les champs.

C'est environ à deux heures de Paris.

» Il se fait construire un atelier dans le jardin, et,en 1892, lorsque ses finances s'améliorent un peu, il achète même la maison, avec l'aide de son ami Monet. LE CONTEXTECette toile a sûrement été peinte depuis la fenêtre de l'atelier de Pissarro, qui jouissait d'une vue panoramique surles champs alentour.

C'est de la même fenêtre que, à la fin de sa vie, il deignit de nombreux paysages, où il exploraites effets des saisons, du temps et de l'heure avec encore plus d'acuité que vingt ans plus tôt.

Mais, alors que lemonde paysan de cette époque était synonyme d'alcoolisme, de chômage et d'exode rural, Pissarro, acquis auxthéories anarchistes, représentait la campagne comme un paradis, où tout le monde cultiverait la terre dans lebonheur et la joie du travail partagé.

Souvent, aussi, ses toiles étaient vides d'êtres humains, comme si seulescomptaient la beauté et la sérénité de paysages dont il ne se lassait pas. LA CRITIQUEThéodore Duret se fit toujours le défenseur de Pissarro.

«Pissarro est le peintre du paysage agreste, de la pleinecampagne.

Il peint d'un faire solide, les champs labourés ou couverts de moissons, les arbres en fleur ou dénudéspar l'hiver, les grand-routes avec les ormeaux ébranchés et les haies qui les bordent, les chemins rustiques quis'enfoncent sous les arbres touffus.

Il aime les maisons de village avec les jardins qui les entourent, les cours deferme avec les animaux de labour, les mares où barbotent les oies et les canards.

» LA COTELe Pré à Éragny, une huile sur toile de 1885, a trouvé acquéreur à Londres en 1993 pour 2,15 millions de francsfrançais (390 000 dollars).

Un dessin de la même année s'est vendu 21 000 FF (3 800 dollars). Camille PISSARRO 1830-1903• Vue de Bazincourt• Huile sur toile 54,3 cm x 64,8 cm• Signé et daté en bas, à droite,«C.

Pissarro 84»• Peint en 1884• Localisation : collection particulière• Exposition : New York, 1912 L'HISTOIRECette toile, qui faisait partie de la collection Durand-Ruel, figura dans une vente anonyme à la galerie Charpentier en1954.

Elle vient d'être mise aux enchères dans une vente publique, où elle était estimée entre 3,4 et 5,1 millions defrancs français.. »

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