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Faïence et art du verre à Alexandrie

Publié le 03/10/2013

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verre, dont les pièces les plus remarquables sont fabriquées en intercalant une feuille d'or ciselée décorée entre deux parois de verre.

Quelle que soit la technique mise en oeuvre, la verrerie de cette époque relève toujours d'un artisanat de luxe et n'a laissé que quelques rares piè-ces disséminées à travers le monde méditerranéen, sans que l'on puisse déterminer avec certitude quel en était le centre de production.

 

En s'appuyant sur la longue tradition du travail du verre en Égypte, sur le fait qu'un certain nombre de pièces dé-veloppent des motifs d'inspi-ration égyptienne — comme le taureau Apis, la déesse Ha-thor ou encore des animaux extraordinaires ou des sym-boles typiquement égyptiens, tels le signe de vie ou le noeud de l'unité — et, enfin, sur quelques témoignages d'auteurs de la fin de l'épo-que hellénistique, comme 

 

Strabon, certains historiens soutiennent qu'Alexandrie pourrait bien avoir été le lieu de création de cette produc-tion verrière d'une qualité exceptionnelle, d'autant que la présence de verriers tradi-tionnels est, quant à elle, une certitude.

Si l'on en croit Cicéron, à la fin du ler siècle avant notre ère Alexandrie serait même deve¬nue un centre d'exportation de masse de produits verriers basiques, de faible prix.

« que témoigne aussi d'un pro­ fond renouvellement, tant en ce qui concerne les techniques que les sources d'inspiration.

Les pièces les plus travaillées étaient réalisées grâce à un moule bivalve ou à plusieurs moules, avant d'être badi­ geonnées avec une solution colorée ou peintes.

On pou­ vait également rehausser les détails à l'aide d'une glaçure jaune ou de fines feuilles d'or .

Mais, la vaisselle de faïence la plus répandue était simple­ ment glaçurée dans des ate­ liers spécialisés dont on a re­ trouvé quelques traces à Alexandrie, mais aussi à Mem­ phis et à Athribis (l'actuelle Benha, dans le Delta).

Sur ces pièces, qui allaient des simples bols, plus nombreux car certainement plus faciles à réaliser , aux vases aux for­ mes plus ou moins travaillées, en passant par des amulettes ou des petites statuettes, prend place un décor tout à fait révélateur de la double tradition culturelle de l'Égyp­ te lagide .

A côté des innombrables mo ­ tifs à caractères géométri­ ques ou végétaux, on trouve des scènes figurées, générale­ ment assez statiques (frises d 'animaux), mais parfois plus vivantes (scènes de banquets ou même de danse et de chasse).

Dans tous les cas, il n'est pas rare de voir des mo­ tifs typiquement égyptiens côtoyer des scènes d'inspira­ tion hellénique .

L'art du verre à Alexandrie : une énigme toujours non résolue C 'est à la fin du Ill" siècle avant J.-C.

qu'appara ît la première vaisselle de table en. »

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