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Géricault : Le four à plâtre

Publié le 07/08/2012

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La toile, signée en bas à gauche « Géricault «, fut achetée par le musée du Louvre lors de la vente Mosselmann, en 1849. Elle figurait dans le catalogue de la vente posthume des oeuvres de Géricault. Certains spécialistes affirment que le tableau a été acheté directement à l'artiste par le marchand d'art Constantin.

« 1822-1823 Peintre français Analyse ~ Cette toile est l'une des toutes dernières œuvres du peintre : elle a été exécutée peu avant sa mort, survenue en janvier 1824.

Géricault vient de quitter l'Angleterre et de retrouver Paris.

C'est une période difficile, marquée par une alternance de moments douloureux, dépressifs - l'artiste connaît une suite de revers, et son état de santé se dégrade - et de périodes de travail intense.

Le Four à plâtre correspond à ces moments de créativité heureuse.

Le tableau représente un paysage mal défini, traversé par une route de campagne impraticable et boueuse ; au bout du chemin, un édifice déla­ bré, à la toiture défoncée.

Un épais nuage de fumée blanche et grise, produit du travail opéré sur le matériau, s'échappe de la bâtisse.

La porte du bâtiment est large.

Un charretier en sort avec une carriole traînée par de robustes chevaux.

D'autres chevaux de trait attendent à proximité, la tête emprisonnée dans des sacs d'avoine.

L'at­ mosphère générale de la scène est sombre : la palette est dominée par le gris et le marron, ravivés çà et là par de brèves touches de blanc et par des taches de lumière assez sinistres.

Ce monochromatisme est caractéristique des derniè­ res toiles de Géricault, qui se souvient alors de la grande leçon caravagesque.

Roman t isme H uil e s ur toile 50 x 61 cm D étail L'œuvre C La toile, signée en bas à gauch e « Géricault », fut achetée par le musée du Louvre lors de la vente Mosselmann, en 1849.

Elle figurait dans le catalo­ gue de la vente posthume des œuvres de Géricault.

Certains spécialistes affirment que le tableau a été acheté directement à l'artiste par le marchand d'art Constantin.

Celui-ci l'aurait ensuite revendu à Jamar ; puis la toile aurait été acquise par Ferol et Mosselmann.

Géricault graveur • Théodore Géricault se consacra non seule- destinée aux Voyages pittoresques et romantiques ment àlapeinture, mais aussi à la sculpture , à la dans /'ancietme France de Taylor et Nodier, ainsi gravure et à la ·lithographie.

Ses études graphi-que les douze petites pièces publiées par Gihaut.

ques font la part belle aux chevaux.

Ce thème a Les douze grandes lithographies françaises impri- notamment .

inspiré les douze ..

lithographies mées par Villain et publiées par Gibaut en 1822 anglaises éditées à Londres ~~.

~821, ·la série illustrent également des sujets équestres.

Du même peintre : PICTO 651 à 660 Photo R.M.N.

© Nardini Edito re , 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 27-24. »

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