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HENRI RABAUD : MÂROUF, SAVETIER DU CAIRE (résumé et analyse de l’œuvre – Répertoire lyrique)

Publié le 26/09/2015

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HENRI RABAUD

Compositeur français, élève de Massenel, né à Paris le 10 novembre 1873, mort dans celle ville en 1949,

 

Quoique essentiellement symphoniste, c'est au théâtre — si l'on excepte la Procession nocturne — que M. Henri Rabaud a donné scs œuvres les plus écoulées. Parmi elles, Marouf est certainement son chef-dœuvre.

MÂROUF, SAVETIER DU CAIRE

 

Opéra-comique en 5 actes, de Henri Rabaud.

 

Poème de Lucien Népoty, tiré des Mille el une Nuits d’après la traduction du Dr J.-C. Mardrus. Créé à Paris, au Théâtre de l’Opéra-Comique, en juin 1914.

« RÉSUMÉ : Le pauvre savetier Mârouf est affligé d'une calamiteuse épouse qu'il quitte un beau jour.

Descendu chez un camarade d' enfance, il est présenté comme un riche marchand et réussit à éblouir le Sultan lui-même en vantant les trésors d'une caravane dont il dit attendre la venue.

DevenU: l'heureux époux de la prin­ cesse, fille du Sultan, il est bien obligé un jour de lui révéler sa véritable identité.

Tous deux fuient alors et un Génie, fort heu­ reusement rencontré sur leur route, fait enfin surgir la caravane tant attendue.

Il était temps, car Mârouf, rejoint par les hommes du Sultan, avait déjà la tête sur le billot ! PERSONN AGES : MAROUF (t ou bar) -LE SULTAN DE KHAITAN (bar ou b) LE VIZIR (bar) ALI (bar) LE FELLAH-GENIE (t) -Le pâtissier AHMAD (b) LE KADI (b).

LA PRINCESSE SAAMCHEDDINE (s) F ATTOUMAH LA CALAMI TEUSE (a ou ms) .

Di x petits rôles masculins (dont six peuvent être tenus par les arstistes chargés de ceux du Fellah, d'Ah ma d et du Kdd i).

Chœurs et ballet : mamelouks, caravaniers, esclaves, femmes du harem, populace.

ANALYSE : AcTE I.

- Au Caire.

Une misérable échoppe de savetier.

Mârouf (t), pauvre savetier, se plaint de son épouse [Am DE MAROUF : Il est des musulmans ..

.] .

Celle-ci, Fattoumah (s), entrée sans bruit, exige de son mari un gâteau au miel d'abeilles.

Mârouf est bien embarrassé ; confiant sa peine au pâtissi er Ahmad (b), il réussit à se faire octroyer un gâteau au miel de canne à sucre que Fattoumah, indignée, refuse.

L'acariâtre épouse, ameutant les voisins, réussit à faire infliger à Mârouf cent coups de bâtons par les hommes du Kddi (b) alertés.

Cette fois, c'en est trop ; Mârouf, décrochant son baluchon, se joint à une bande de marins qui descendent le Nil et confie son sort au maître des des­ tin ées ...

AcTE Il.

-Le souk de Kha ïta n.

Ali (bar) , le marchand, entre par la ruelle, suivi de deux hommes portant Mârouf évanoui.

La felouque des marins sombra, ses compa-. »

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