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Kirchner, Ernst Ludwig (Beaux-Arts)

Publié le 22/02/2012

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(1880-1938) Ayant commencé des études d'architecture, l'artiste allemand Ernst Ludwig Kirchner aborda la peinture, mû par son intérêt pour les peintres de la Renaissance d'Europe du Nord. Il fut également fortement influencé par l'art africain et les estampes japonaises qui lui firent connaître des langages alternatifs au naturalisme de la tradition européenne. Parmi les artistes contemporains, Kirchner fut influencé surtout par Van Gogh, Gauguin et Munch, auxquels il emprunta la valeur expressive de la couleur. En 1905, à Dresde, il figura parmi les fondateurs du mouvement expressionniste Die Brücke, dont il fut un des principaux protagonistes. Il débuta en tant que peintre par la représentation de paysages et de portraits (Jeune Fille à l'ombrelle japonaise, 1909-1910, Kunstsammlung Nordrhein-Westfahlen, Düsseldorf) où prédominent les rapprochements violents de couleurs et les figures déformées. En 1912, il s'installa à Berlin où il commença à peindre des vues de la ville et des scènes de la vie quotidienne, oeuvres toujours caractérisées par une forte tension dramatique et expressive (Dans le café-jardin, 1914, Die Brücke Museum, Berlin).

« Peintre et graveur allemand.

Fils d'ingénieur, il interrompt ses études d'architecture à Dresde pendant un an pourséjourner à Munich où il travaille avec Obrist, découvre l'art moderne à travers les expositions organisées parPhalanx, et la gravure sur bois à travers l'œuvre de Dürer qu'il voit à Nuremberg.

De retour à Dresde, il obtient sondiplôme en 1905, mais décide de se consacrer désormais à la peinture et fonde le groupe Die Brücke.

Son répertoirecomprend alors des nus, des portraits, des paysages et des sujets tirés du cirque ou du théâtre.

En 1908, il voit destableaux fauves chez Richter.

Abandonnant sa touche pâteuse pour une peinture plus diluée, il exécute, dans desdominantes de rose, de vert et de jaune, Rue à Dresde , la plus célèbre de ses toiles et première version du thème de la rue, récurrent durant la période berlinoise.

Intéressé par le "primitivisme", il collectionne masques et boucliers,et produit quelques sculptures sur bois peintes en jaune vif ( Femme dansant , 1911).

Après son installation définitive à Berlin en octobre 1911, il prend contact avec Walden et collabore au Sturm.

Entre 1913 et 1915, il travaille à unesérie de tableaux sur le thème Femmes dans la rue (1913), donnant aux "cocottes" de Berlin des formes anguleuses et très allongées.

Les quelques mois passés au front ont un effet désastreux sur sa santé mentale et physique,comme en témoigne son Autoportrait en uniforme de 1915, où il se représente avec la main droite coupée, symbole de son incapacité de peindre.

Après la guerre, il poursuit une longue convalescence en Suisse.

Il entreprend alorsd'antidater de nombreux tableaux afin de s'assurer une place de précurseur dans l'histoire de l'art.

Devenu critiqued'art sous le pseudonyme de Louis de Marsalle, il contribue à la bonne réception de ses œuvres auprès du public.

Deplus en plus dépressif à partir de 1926, il ne résiste pas à l'annonce, en 1937, de la confiscation de ses tableaux parles nazis.

Il se suicide l'année suivante dans son chalet de Davos après avoir détruit un grand nombre de sesœuvres.. »

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