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La faïence

Publié le 07/05/2012

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Vers 1675, on commença à imiter la porcelaine de transition, et bientôt on vit des pièces polychromes suivant les modèles "Kakiemon" et "famille verte". Au début du XVIIIe siècle, c'était principalement des représentations bibliques qui composaient le décor. A côté des jolis décors bleu et sépias de la famille Hoppesteyn, il y a les paysages exécutés en gravure mouchetée de Frederik van Frytom, dont la technique a été redécouverte il y a peu. Pour pouvoir copier la porcelaine japonaise !mari, on développa la technique du laquage sur le vernis, car l'or ne pouvait pas être apposé sur le vernis. La faïence de Delft ainsi décorée est, selon l'expression, exécutée "au petit-feu". La faïence de Nevers à fond bleu était aussi imitée à Delft. De tels décors étaient également exécutés sur d'autres monochromes, et notamment sur Je vert olive et sur le brun. Le noir était utilisé comme couleur de base, caractéristique reprise à la "famille noire". Ce "Delft noir", assez rare, est fabriqué de deux façons différentes : entièrement "à grand-feu" (en vernis sous couverte), le fond noir est alors peint autour de la décoration polychrome, et "à petit-feu", la décoration en laquage étant alors apposée sur le fond noir par des peintres comme Pieter Adriaenz, Kocks, Larnbertus van Eenhoom et Lieven van Dalen.

« Le grès des périodes postérieures peut être réparti en deux catégories.

Le grès brun fut surtout fabriqué à Cologne et à Frechen.

La couleur brune du grès était obtenue en plongeant l'objet à cuire dans un liquide contenant du fer ou en utilisant de l'argile ferrugineuse, tandis qu'à Sieg­ burg, dans la première moitié du xve siècle, on fabriquait des canettes non vernissées, dont la base était faite de cer­ cles en relief, tel l'exemplaire qui se trouve au musée de Cluny, à Paris.

La légende dit que Jacoba de Bavière, lors de son emprisonnement au château de Teyligen, occupa son temps en fabriquant de semblables canettes et c'est en son honneur qu'on les appelle canettes Jacoba.

A partir des canettes et des plats de Siegburg, se dévelop­ pèrent, au fù du temps, des modèles plus robustes, et, au XVIe siècle, on vit apparaître les vases à masque d'homme barbu.

Sur Je col de ces cruches brunes, on apposait à l'aide d'un poinçon la représentation d'un visage.

Le grès bleu était fabriqué principalement dans la région frontalière germano-belge.

Sur l'argile de cuisson grise sont apposés des nœuds et des poinçons, la peinture étant exécutée en bleu ou en mauve.

Cette technique était d'application notamment dans le Westerwald.

A Bouf­ fioulx, dans Je Hainaut, Je dessin était généralement gravé dans l'argile.

A Kreussen et Muskau, on fabriquait du grès dans Je style des Hafnerwaren -grès polychromes décorés.

Au XIXe siècle, le grès bleu d'Alsace fut exporté en grandes quantités vers les Pays-Bas sous le nom de "pots de Cologne".

En ce qui concerne la forme, le grès anglais suivit d'abord Je développement du grès allemand.

Plus tard apparut un A gauche : Plat originaire de Cafaggiolo.

Autour du motif héraldique central , on trouve une frise représen tant des figures empruntées à la mytholo g ie classique.

Dans la frise, comme au centre, on retrouve le bla­ son de l'acheteur florentin.

Ce plat date des e nviron s de 1520.

Fitzwilliam Museum, Cam­ bridge.

Ci-dessous : Plat en provenance de Faenza.

La représentation pastorale du centre est entourée d'une frise garnie de grotesques.

Ce plat du XVI' siècle porte le poinçon Ca'Pirota, qui est celui d'un important ate­ lier de Faenza.

Musée national du Bargello, Florence.

style proprement anglais.

Ce sont surtout les pots de cou­ leur demi-crème, demi-brun qui acquirent une grande réputation.

Le Portugal est le seul pays du sud de l'Europe où l'on. »

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