Devoir de Philosophie

La vaisselle en faïence à l'époque ptolémaïque

Publié le 03/01/2015

Extrait du document

Bien que le terme de faïence renvoie essen-tiellement à la ville de Faenza, en Italie, et aux objets portant une gla-çure stannifère qui y fu-rent confectionnés à partir du XIVe siècle, il est également utilisé en archéologie pciur dési-gner des céramiques à glaçure plus archaïques, comme c'est le cas en Égypte pour la céra-mique à pâte siliceuse et à glaçure alcaline, con-nue depuis les temps prédynastiques et relati-vement bien étudiée pour l'époque pharao-nique

« élaboré, plusieurs moules étaient certainement néces­ saires .

Quant à la glaçure, à l'épo­ que hellénistique elle était relativement fine, et les pro­ cédés de fabrication diffé­ raient selon les ateliers.

Les uns travaillaient une fois l'ob­ jet réalisé, pendant ou après la cuisson, le second cas étant le plus courant.

Les autres préparaient la glaçure en in­ corporant directement à la pâte des éléments qui vitri­ fiaient la surface de l'objet à la cuisson.

Les artisans pou­ vaient en outre jouer de l'épaisseur de la glaçure afin d'obtenir des nuances de couleur, surtout dans le cas de la vaisselle à décor en re­ lief, et utiliser plusieurs gla­ çures sur le même objet pour donner des couleurs diffé­ rentes.

L'homogénéité de la coloration était assurée grâce à une cuisson au four à l'inté­ rieur de grands récipients cy­ lindriques en céramique ré­ fractaire.

Production et diffusion hors d'Egypte B ien que les renseigne­ ments précis concernant les lieux de production de la vaisselle en faïence sous les Lagides fassent cruellement défaut, il semble à peu près avéré qu'Alexandrie et Mem­ phis étaient à cette époque deux centres de fabrication importants.

Des centres se­ condaires devaient égale­ ment exister, comme Ath ri bis, dans le Delta .

A partir de ces centres de pro­ duction, la vaisselle en faïen­ ce étaient vendue non seule­ ment dans toute l'Ëgypte, mais aussi à l'étranger, com­ me en témoignent certaines découvertes archéologiques réalisées par exemple sur les sites de Maresha ou de Sama ­ ri, en Israël, ou encore dans l'île de Chypre .

Du point de vue quantitatif, les objets en faïence égyptiens mis au jour en dehors des frontières du pays ne sont pas très importants : à l'heure ac­ tuelle, on n'en recense qu'une quarantaine de fragments, en excluant les sites d'Israël, beaucoup plus riches).

Sur le plan géographique, ils ont, en revanche, pu avoir une diffusion plus large, puisque on en a retrouvé sur les côtes de la mer Noire, en Italie ou enc ore sur le territoi ­ re de l'ancien royaume de Carthage.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles