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LA Mode de 1940 à 1949 : Histoire

Publié le 08/12/2018

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Les modèles présentés sont sobres, utilitaires et très fonctionnels, dans des lignes strictes et un style quelque peu simplifié. Même dans les tenues de soirée, la discrétion est de mise. Tandis que les robes, jupes et manteaux raccourcissent jusqu’à découvrir le genou, les épaules s’élargissent. Bien rembourrées grâce à des épaulettes, elles donnent des allures de boxeurs. Les redingotes longues et ceinturées se portent avec des jupes fluides plissées, ou en biais. Les manches froncées, ballon jusqu’au coude, ou allant jusqu'au poignet, se généralisent. La jupe-culotte et les culottes bouffantes s'imposent avec l’usage de la bicyclette. Contre vents et marées, le pantalon, encore discret, s'immisce dans les garde-robes.

 

Ils sont fous, ces chapeaux

 

Au début de la guerre, ces dames affectionnent les canotiers et les petits chapeaux. Certaines préfèrent les serre-tête garnis d'un nœud ou d’une couronne de ruban incliné sur le côté, ou bien les bérets de velours portés en arrière. Mais dès 1942, la tendance se renverse et l’extravagance de certains chapeaux fait frémir: démesurément hauts, ou au contraire très plats, comme des couvercles. Les turbans volumineux et opulents ornent les édifices de boucles. A la manière des vedettes d'Hollywood, les jeunes filles laissent leurs cheveux bondir en cascade sur la nuque sans épingles ni peignes. Ils égaient la silhouette et font oublier que les textiles sévèrement rationnés se font rares...

La mode, peau de chagrin

 

Incompatible avec l’état de guerre, la haute couture parisienne s’éclipse. Dès septembre 1939, Mme Schiaparelli se retire aux États-Unis. Les maisons Chanel et Madeleine Vionnet ferment leurs portes. Les Allemands tentent d’installer les maisons de couture parisiennes à Berlin et à Vienne. Puis, renonçant à leur projet, ils finissent par accepter de limiter les restrictions de tissu aux entreprises en activité. Dans sa grande majorité, la clientèle est allemande, car peu de Françaises peuvent réunir les points textiles qui font si cruellement défaut.

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« LE «NEW-LOOK>> Pourtant en 1946, Christian Dior.

qui est alors dessinateur chez Lucien Lelong.

se lance.

Il fonde avec Marcel Boussac une maison de couture et,le 12 février 1947, la première collection Chris­ tian Dior est présentée à la presse.

Sa ligne «Corolle», immédiatement baptisée «new-look» par la presse spécialisée, fait sensation.

En effet, Dior a inventé une silhouette délicieusement sophistiquée et harmo­ nieuse.

Il propose des épaules douces et découvertes, des bustes opu­ lents, à l'image des corolles, des hanches dont les rondeurs sont gal­ bées par des basques à godets, de vastes jupes posées sur une multitudes de jupons.

Christian Dior renoue avec la tradition du volume et avec lui le taffetas, les corsages à baleines, les bustiers, les guêpières, la moire et le velours, et puis le charme des souliers effilés, les sous-vêtements en dentelles et les longs gants qui rappellent ceux du second Empire.

Rapidement, la nouvelle silhouette conquiert la rue.

Dès l'été 1947, les modèles proposés en patron adoptent la ligne corolle.

Si l'ère de la reconstruction et le manque de tissu n'offrent guère de place aux frivolités, la coquetterie et le goût du mouvement stimulent la créativi­ té de celles qui rêvent de ces robes enchanteresses.

Un volant intercalé entre deux pans de tissu suffit parfois à allonger et à arrondir.

Pour se glisser derrière les petits chapeaux les coiffures se transforment, se tirent en arrière, ou se rassemblent en un chignon de danseusè.

I:en­ gouement pour les cheveux relevés sera vite abandonné au profit des cheveux courts, coupés juste au-dessous des oreilles, la raie sur le côté, avec une petite frange.. »

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