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LA Mode de 1960 à 1969 : Histoire

Publié le 02/12/2018

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histoire

 

Au début de la décennie, la mode affectionne la douceur et la souplesse des tissus. Les lignes fluides et amples s’imposent. Décrétés superflus, les cols sont abandonnés. Les manches sont ajustées ou raglan 3/4 et 7/8, les manteaux accompagnés d'une écharpe de même tissu. Sur les robes et les ensembles, pas de manches; le buste est plat et la taille rehaussée sur les hanches et accentuée par une ceinture.

 

En 1962, Marc Bohan lance une nouvelle collection plus confortable, facile à porter, dans la tradition de la maison Dior. Ligne souple, buste effacé et longueur considérablement raccourcie de ses modèles rappellent la mode des années vingt. La jupe et le «twist», ornés d’un volant plissé, remettent les Années folles au goût du jour.

 

La même année, Yves Saint-Laurent présente la première collection de sa maison. Les mannequins défilent, vêtus de manteaux étuis, de robes chasubles ou de sarraus.

 

En 1963, Pierre Cardin dessine un manteau échafaudé sur quatre étages dont chaque volant — tout comme les manches évasées aux poignets — va en s’élargissant. Pompeuses, les robes du soir offrent un profond décolleté dans le dos prolongé par une traîne, le tout orné de dentelles.

 

Minimal et mini-jupe

Parallèlement, une nouvelle vogue fait vague, c’est la minijupe. Venue d’Angleterre, elle va déferler sur la France. Les adolescentes, enhardies par les mœurs des petites Anglaises, raccourcissent leurs jupes, d’abord centimètre par centimètre puis, dès 1965, décimètre par décimètre. Conséquence immédiate, le collant détrône les bas et, au milieu de la décennie, sont lancés les premiers collants de couleur qui remplacent les trop classiques collants couleur chair.

 

D’emblée, les couturiers sont séduits par cette nouvelle fureur. En 1965, André Courrèges dessine une robe chasuble géométrique dont l’ourlet affleure le dessus du genou. On la porte avec un manteau court, des bottines en chevreau à semelles plates et des lunettes de plastique blanc fendues de meurtrières. Avec André Courrèges, le défilé de mannequins devient un «show» musical sur fond blanc lumineux. Courrèges, c’est aussi celui qui révolutionne la couleur en bouleversant les harmonies. Affublés de noms évocateurs, «abricot», «pomme», «biscuit fondant», les nouveaux coloris sont parfois violents, voire agressifs. L’année suivante, Pierre Cardin

 

adopte lui aussi cette ligne futuriste aux lignes architectoniques: les modèles, vêtus de robes à bretelles agrémentées de pulls à col roulé, fendent l'espace tels de grands cosmonautes. Jean Patou, lui, innove avec une fermeture à glissière qui se porte sur le devant de la robe. Ses «robes haltères», estivales, ont des emmanchures américaines.

histoire

« l ig n e «dansante» multiplie les galons.

les coutures, les fermetures croisées, les ceintures et les cols amovibles.

De nouvelles machines perf ecti onnées facilitent le travail des confectionneurs.

Elles surfilent, t ro usse nt, passe poilen t et enfilent de plus en plus vite.

De leur côté, les laboratoires ont mis au point de nouveaux textiles.

Légers et in ­ froissables, ils s'imposent rapidement aux dépens de leurs vieux aînés.

LA NOSTALGIE ou FAR WEST N'EST PLUS CE QU'ELLE ÉTAIT Devenu à la mode dans les ann ées cinqua nte , le blue-jean, si serré qu'il faut s'allonger pour l'enfiler, déferle en Europe avec le modèle ad apté aux statures européennes de la firme Wrangler.

Ses grands concurrents sont Lee Cooper et Levi-Strauss qui re pre n d un modèle que portaient un siècle plus tôt les yankees et les chercheurs d'or.

Symbole de la libre jeunesse américaine des campus et des héros du grand écran, k blue-jean se veut un signe d'éma ncip ation fémi­ nine.

Comme les garçons.

le s filles portent braguette.

La distinction �ntre vêtements masculins et vêt eme nts féminins s'e sto m pe peu à peu.

A tel poi nt qu'un mot nouveau entre dans le vocabulaire de la mode: unisexe.

Londres devient vite le ph are de la jeunesse à la mode.

Les voyages li n g uis tique s sont d'excellents pré te xt es pour aller envahir les boutiques bazars.

musarder dans les Bibas hops ou la boutique «Apple» des Beatles.

Elles offrent non seulement des vêtements mais aussi toutes sortes d'accessoires qui.

à Paris, font frémir.

LES HIPPIES S'HABILLENT AILLEURS Parallèlement, une autre jeunesse \'a trouver son inspira­ tion, notamment veMimcntaire, du côté de l'Orient.

Les habits que portent ces jeunes adepte s viennent du Maroc, de Turquie, d'Inde ou d'Afgh an is ta n ; robes brodées à la main, chemises en grosse coton­ nade tissées à la man iè re de ...

Les bijoux en argent non traité se multiplient, les barbes poussent tout autant que les chevelures que l'on teint au henné ...

Bien que marginal, cc style hippie impose une n o uv eUe idée de la mode: libérée de son carcan social, hors des circuits commerciaux traditionnels, elle ch erc he à briser le monopole des sty lis te s.

Tout est maintenant permis, telle est la nouvelle devise.. »

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