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La salle du Nil au musée du Louvre

Publié le 18/03/2014

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Les poissons étaient nom-breux et, même si dans cer-taine province il était interdit de les consommer, on ne s'en privait pas dans la province voisine. Le fleuve était aussi l'habitat de nombreux oi-seaux que les Égyptiens cap-turaient généralement à l'ai-de de filets. Les reliefs des tombes comportent très sou-vent des scènes de pêche et de chasse.

La chasse à l'hippopotame n'est pas seulement un diver-tissement, c'est aussi la re-présentation symbolique de la lutte du défunt contre les forces du déséquilibre — en égyptien isefet, la force con-traire à Maat. Autre grand animal aujourd'hui disparu,

« c'est le pèlerinage à Abydos, ville sainte d'Osiris, qui est ainsi évoqué, mais égale­ ment le passage de l'est vers l'ouest et donc du monde des vivants vers celui des morts.

Le défunt est soit assis sous un dais, respirant une fleur de lotus, symbole du souffle de vie, soit allongé dans son cercueil.

Les reliefs ou les modèles nous ap­ portent des élé­ ments importants " en ce qui concerne les techniques de construction mais aussi de naviga­ tion.

Par exemple, il est facile de connaître le sens dans lequel voguent les modèles.

Quand les marins hissent les voiles, la naviga­ tion se fait du nord au sud, profitant du vent qui souffle dans ce sens au long de la vallée.

En revanche, quand il s'agit de descendre le fleuve, les rames viennent guider l'embarcation en suivant le courant .

Les habitants du fleuve S i les déserts égyptiens étaient des lieux de chasse - et donc d'approvisionne­ ment en viande -importants, la majorité de la population vivait essentiellement des produits du Nil, qui venaient compléter une alimentation à base de céréales.

Les poissons étaient nom­ breux et, même si dans cer­ taine province il était interdit de les consommer, on ne s'en privait pas dans la province voisine.

Le fleuve était aussi l'habitat de nombreux oi­ seaux que les Égyptiens cap­ turaient généralement à l'ai­ de de filets.

Les reliefs des tombes comportent très sou­ vent des scènes de pêche et de chasse.

La chasse à l'hippopotame n'est pas seulement un diver­ tissement, c'est aussi la re­ présentation symbolique de la lutte du défunt contre les forces du déséquilibre - en égyptien isefet, la force con­ tra ire à Maat.

Autre grand animal aujourd'hui disparu, Modèle de bateau en bois polychrome (81 cm de longueur, 38,5 cm de hauteur) remontant au Moyen Empire.

le crocodile inspirait la crain­ te mais était aussi le repré­ sentant du dieu Sobek.

En fait, tous ces animaux sont en même temps redou­ tés et chassés, mais aussi ado­ rés quand ce sont des repré­ sentations divines.

La déesse Taousert prendra ainsi la for­ me de l'hippopotame, Sobek celle du crocodile, Heqet cel­ le d'une grenouille ...

Ses représentations L es animaux qui peu­ plaient le Nil dans !'Anti­ quité ont été pour nombre. »

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