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La tombe d'Ouserhat

Publié le 21/12/2014

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Une décoration à buts multiples a décoration des tombes Layant entre autres pour objet de commémorer la vie du défunt, il convenait de le représenter dans ses activi¬tés terrestres. Il s'agissait en effet de faire ressortir les traits marquants de son existence attestant qu'il avait vécu comme un être exceptionnel et qu'il méri¬tait par conséquent de sur¬vivre dans le royaume d'Osi-ris et dans la mémoire des hommes. Il fallait aussi faire la preuve que le mort s'était conformé toute sa vie à la norme de vertu, la maât. La décoration de la tombe devait par ailleurs figurer les moyens de survie du mort dans l'au-delà, en illus¬trant notamment les rites funéraires accomplis par les vivants pour sa régénéra¬tion.Les tombes thébaines de la XVIIIe dynastie sont intéressantes à plus d'un titre : par la beauté mê-me de leur décoration, mais aussi par les détails qu'elles offrent sur le déroulement des rites funéraires comme sur la vie quotidienne. La sé-pulture d'Ouserhat est de ce point de vue un exemple particulière ment significatif.

« la tombe, sur un long couloir pe rpendiculaire aboutissant à une chapelle intérieure (niche à statues ou fausse porte).

Les deux salles en T renversé, qui peuvent être soutenues par des piliers, comportent un ri­ che programme décoratif à la thématique typique de la XVIII" dynastie.

Il poursuivait un double but : célébrer la mémoire du mort par l'évoca­ tion de son existence terrestre et lui assurer les moyens de survivre dans l'au-delà.

Les sé­ pultures de cette époque se distinguent en cela des tom ­ bes ramessides postérieures, ornées de scènes purement religieuses et funéraires .

La tombe d'Ouserhat : un cas typique S ituée à Gournah, la tombe d'Ouserhat (n ° 56) est un exemple caractéristique du style de cette époque .

Par ce fait même, mais aussi en rai­ son de son excellent état de conservation, c'est une des sé­ pultures les plus connues de la région thébaine.

Elle fut longtemps ouverte au public.

Ouserhat vivait sous le règne d 'Am é nophi s Il, au XV • siècle av ant J.-C.

Proche du souve­ rain, il avai t vraisemblable­ ment été élevé avec celui-ci, comme l e laisse entendre son titre honor ifique d'« enfant du harem ».

Ouserhat faisait donc part i e de la bonne socié­ té thébaine .

D 'après les t itres figu r ant dans sa tombe, il était « scribe royal, directeur et scribe des troupeaux d'Amon, comptable du grain de Haute et Bas se-Ég ypte » et « repré­ sentant du hérault ».

Une vi­ site du caveau per met de con­ na ître ses fonctions exactes: il occupa it no t amment la char-. »

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