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L’ANTIQUITÉ (histoire de la musique)

Publié le 23/09/2015

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LA MUSIQUE PRIMITIVE

 

Vieille comme le monde, la musique existe dès le commencement des temps, et ses origines se confondent avec celles de l'homme. De cet art primitif — dont le rythme est le premier élément —, les plus anciennes civilisations du globe gardent encore quelques traces, et certaines pratiques, chants de travail et chants incantatoires en particulier, subsistent de nos jours chez les peuplades sauvages : nègres d'Afrique, Indiens d'Amérique.

 

Ignorant les lois scientifiques qui régissent l'univers, le primitif appelle Esprits, et plus tard Dieux, tous les phénomènes qu'il ne peut expliquer : croissance d'un végétal, ordre des saisons, beau temps et orage, douleur et plaisir, vie et mort, etc. Ces esprits, il essaie de les charmer pour se les rendre favorables. Son meilleur moyen de séduction, c'est le chant, doué pour lui d'un grand pouvoir magique, mystérieux et infaillible, et qu'il varie selon les résultats souhaités. Pour agir sur les animaux, les personnes et les choses, existent de nombreuses incantations : contre la morsure des serpents, contre les maladies, pour communiquer avec les esprits, pour dompter les animaux, pour assouvir la colère et la vengeance, pour obtenir la pluie ou le beau temps, pour évoquer les fantômes, ramener les morts sur la terre, chasser ou apaiser les démons, etc.

LA MUSIQUE A ROME

 

La civilisation romaine n'apporte aucune contribution nouvelle à l'évolution et à la pratique de l'art musical. Bien que possédant quelques vieilles et peu nombreuses traditions anciennes, Rome adopte les usages grecs sans grande modification, dès la fin du IIe siècle avant J.-C. Toutefois, s'accomplit progressivement la séparation de la poésie et de la musique. Après Plaute (25o-i84 avant J.-C.), les dramaturges confient aux compositeurs le soin d'écrire la partition de leurs pièces.

 

Peu à peu, les Romains prennent goût aux manifestations artistiques, aux pantomimes à grands spectacles, aux jeux de cirque en particulier. Les empereurs eux-mêmes donnent l'exemple : Néron désire s'élever au niveau d'un professionnel et affronte le public en tant qu'artiste. A la période de décadence, la virtuosité se développe de façon excessive et prend le pas sur l'art véritable. Il faut attendre l'avènement de la religion chrétienne pour que de sensibles changements s'opèrent dans les conceptions musicales.

 LES FORMES

 

Toujours présente dans les manifestations artistiques, sous sa forme pure ou comme illustration d'un texte poétique ou d'un argument dansé, la musique tient une place enviable dans la tragédie, production la plus évoluée du génie grec en ce domaine. Primitivement la partie lyrique comporte à peu près uniquement des déclamations du chœur, rythmées par l'aulos. Puis elle croît en importance et bientôt apparaissent un prélude, des airs, parfois des interludes instrumentaux, tandis que les chœurs perdent en intérêt. Comédie et drame satirique suivent le même plan et leur origine remonte aux Dionysiaques d'Athènes. D'autres genres, moins développés, les Thrènes (chants de deuil), les Péans (chants de joie), les Nomes (chants religieux), le dithyrambe atteignent une perfection certaine

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« HIS TOIRE DE LA MUSIQ UE @ QUELQUES INCANTATIONS f!T CONTRE LES MALADIES {légende indienne) En préparant un remède, il faut chanter une formule déterminée.

Ainsi la drogue aura un goût détestable pour le démon qui habite le corps du malade et qu'o n veut chasser.

f!T INCANTATION MALÉFIQUE (légende chinoise) Au VIe siècle avant ] .-C., le duc Ling se rend au pays de Tsin.

Pendant une halte sur le bord de la rivière Pou, il entend une melodie jouée sur un luth invisible, et en fait noter l'air par son maître de musiqu e.

Il arrive enfin au pays de Tsin où le roi le reçoit magnifiquement.

A la fin d'un somptueux repas, le duc Ling propose à son hôte de lui faire entendre cet air merveilleux recueilli au cours du voyage.

A peine le maître de musique a-t-il émis les premières notes qu'un des convives veut l'arrêter, disant que c'est une musique de perdition qui amènera des catastrophes.

Le roi s'entête et demande qu'on lui chante cet air.

Mais dès la première mélodie, des grues noires s'abattent sur la terrasse du palais; à la seconde, des nuages paraissent dans le ciel; à la troisième, une rafale de vent se déchaîne.

Saisis de frayeur les assistants se prosternent.

Pendant trois ans le pays fut désolé par une grande sécheresse qui rendit la terre rouge et stérile.

(!f POUR OBTENIR LA PLUIE OU LE BEAU TEMPS Io LÉGENDE HINDOUE : Une jeune fille ayant chanté en pleine sécheresse l'incantation correspondant à la ( 1 0 ). »

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