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musique classique, histoire de la 1 PRÉSENTATION musique classique, histoire de la, ensemble des formes musicales développées en Occident de l'Antiquité à nos jours.

Publié le 16/05/2013

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histoire
musique classique, histoire de la 1 PRÉSENTATION musique classique, histoire de la, ensemble des formes musicales développées en Occident de l'Antiquité à nos jours. 2 L'ANTIQUITÉ Bien que l'on ait tenté de déchiffrer un exemple isolé de musique hittite du IIe millénaire av. J.-C. écrite en cunéiforme, la musique européenne la plus ancienne que nous connaissons est celle des Grecs et des Romains, datant d'environ 500 av. J.-C. à 300 apr. J.-C. Moins d'une douzaine de manuscrits grecs nous sont parvenus, écrits dans une notation alphabétique difficile à déchiffrer. En revanche, les théories des Grecs et des Romains sur la nature et la fonction de la musique nous sont connues par les écrits de Platon, Aristote et Boèce, et par les témoignages sur la pensée de Pythagore. 2.1 La musique grecque Joueur de flûte et danseuse Sur cette céramique, le musicien joue de la diaulos (une double flûte) grâce à un accessoire précieux pour les aulètes professionnels, la phorbeia, composée de bandes de cuir et d'anneaux, qui leur permet de jouer sans distendre les muscles faciaux et de donner un son plus régulier aux jeux prolongés. La danseuse qui l'accompagne tient pour sa part des krotala, sorte de castagnettes.Détail d'une coupe (ou kylix) à figures rouges signée « Python « et attribuée à Epiktétos, décorée d'une scène figurant un aulète et une danseuse, vi e siècle av. J.-C. Vase grec à boire, céramique antique, fouilles de Vulci (Italie). British Museum, Londres. Bridgeman Art Library, London/New York Placée sous le signe d'Apollon et d'Orphée, la musique représente pour les Grecs un microcosme, reflétant les lois de l'harmonie qui régissent l'univers. Platon et Aristote révèlent l'influence qu'elle peut avoir sur les hommes, en particulier sur les jeunes. Joueur étrusque de double flûte Peinture murale (v. 470 av. J.-C.) de la tombe des Léopards à Tarquinia (Italie). Scala/Art Resource, NY La musique grecque se limite à une seule mélodie, chantée ou jouée sans harmonie. Cependant, il arrive qu'un ou plusieurs musiciens d'un ensemble jouent une variante de la mélodie. Le rythme de la musique grecque est étroitement associé à la langue. La structure interne de la musique grecque est fondée sur un système de modes associant à une gamme des contours mélodiques et des schémas rythmiques spéciaux, organisation que l'on trouve aujourd'hui dans la musique islamique et dans la musique indienne. Les instruments grecs les plus courants sont la cithare, sorte de lyre, associée à Apollon, et l'aulos , apparenté au hautbois, associé à Dionysos. La cithare est censée avoir un effet apaisant sur les auditeurs, tandis que l'aulos communique au contraire une certaine excitation. Ces instruments sont utilisés dans les cérémonies religieuses ainsi qu'au théâtre ; ils accompagnent les drames grecs. 2.2 La musique romaine Scène musicale antique Cette fresque romaine découverte à Pompéi montre une scène musicale antique. Au centre d'une pièce à colonnade, une jeune femme assise joue d'une petite harpe posée sur le lit et, de l'autre main, d'une cithare à cinq cordes (sorte de lyre). Autour d'elle, trois femmes écoutent la mélodie avec intérêt, comme le suggère l'expression de leurs visages. Le Concert, v. 30-40 apr. J.-C. Fresque mise au jour dans les quartiers féminins d'une maison de Pompéi. Musée archéologique national, Naples. Erich Lessing/Art Resource, NY Les Romains semblent perpétuer les traditions musicales grecques sans réellement poursuivre leurs expérimentations. Ils développent cependant quelques instruments à vent de la famille des cuivres qu'ils utilisent lors de batailles et à l'occasion de défilés militaires. Ils inventent également l'ancêtre de l'orgue, l'hydraulis, ainsi appelé parce qu'on utilise de l'eau pour actionner les soufflets. 3 LE HAUT MOYEN ÂGE Opposée au « paganisme « grec et romain, l'Église ne favorise pas l'exécution de la musique grecque et romaine, qui finit par disparaître. L'Église catholique latine développe une tradition liturgique propre qui engendre et abrite quasiment toute la musique médiévale. 3.1 Le chant grégorien On sait peu de choses du chant de l'Église paléochrétienne. Toutefois, le chant chrétien semble provenir directement de la musique rituelle des synagogues et des temples juifs, ainsi que des airs profanes de l'époque. Entre le Ve et le VIIe siècle, les mélodies chantées en usage à Rome sont rassemblées et rattachées à des passages spécifiques des cérémonies religieuses. Le chant romain prend le nom de chant grégorien en l'honneur du pape Grégoire I er, dit le Grand, qui encourage l'uniformisation de la musique liturgique et compose probablement lui-même certaines mélodies. Les signes musicaux utilisés dans les manuscrits pour la notation du chant grégorien, appelés neumes, sont à l'origine de la notation musicale moderne. 3.2 L'organum et la naissance de la polyphonie Dès le IXe siècle, de nombreux musiciens s'attachent à élaborer une forme musicale plus complexe que la mélodie non accompagnée, et ajoutent une partie vocale destinée à être chantée en même temps que la ligne de chant principale. Ce style musical est appelé organum. Dans les premiers types d'organum, la voix est simplement ajoutée en parallèle à la mélodie, à l'intervalle constant d'une quarte ou d'une quinte au-dessus. Par la suite, la voix ajoutée devient une contremélodie à part entière. L'organum est une étape importante de l'histoire de la musique, puisqu'il est à l'origine de ce qui allait devenir la polyphonie, une des bases principales de la tradition musicale en Occident. À la fin du XIIe siècle, l'organum est écrit à trois et quatre voix, formant de longues compositions capables d'emplir les hautes voûtes des cathédrales gothiques. L'organum se développe principalement en France, à l'abbaye de SaintMartial de Limoges et à Notre-Dame de Paris. Pendant cette même période se développe en Angleterre un équivalent de l'organum appelé gymel . 3.3 La notation musicale : hauteur et temps Pour que les musiciens puissent lire et exécuter plusieurs voix simultanément, un système précis de notation musicale se révèle nécessaire. La notation de la hauteur est résolue par l'emploi d'une portée musicale de quatre ou cinq lignes, voire plus, chaque ligne ou espace représentant une hauteur particulière, comme dans la notation moderne. La théorie de ce système est attribuée au moine italien bénédictin du XIe siècle, Guido d'Arezzo. La notation des valeurs de temps est beaucoup plus difficile. La solution adoptée aux XIe et XIIe siècles est fondée sur de courtes formes fixes appelées modes rythmiques. Le même mode est répété jusqu'à ce que le compositeur indique par un signe spécial qu'un nouveau mode est introduit. Dans ce système « modal «, la variété du mouvement rythmique s'obtient par l'emploi simultané de plusieurs modes dans les différentes voix et par les changements de mode pendant une composition. Cependant, à la fin du XIIIe siècle, la notation modale est abandonnée au profit d'un système plus souple qui commence à utiliser des valeurs de notes brèves et longues. 3.4 La musique profane L'organum constitue un développement musical perfectionné principalement encouragé et apprécié par les ecclésiastiques lettrés. Cependant, en dehors de l'Église, il existe une tradition musicale profane d'une structure beaucoup plus simple, la musique monodique des ménestrels, des jongleurs et de leurs successeurs, les troubadours et trouvères en France et les minnesänger en Allemagne. La musique, tant profane que sacrée, utilise une grande variété d'instruments, dont des instruments à cordes comme la lyre et le psaltérion, ainsi que le violon médiéval, ou vièle . Parmi les instruments à clavier figure l'orgue. Les percussions sont représentées par les tambours et les carillons. 4 LE BAS MOYEN ÂGE 4.1 Avènement de l'Ars nova Un changement stylistique majeur se produit en musique au début du XIVe siècle avec l'apparition de l'Ars nova (en latin, « science nouvelle «), terme emprunté au titre du traité écrit en 1321 par l'un des principaux compositeurs de cette période, Philippe de Vitry. Celui-ci invente également un système de notation comportant un chiffrage des mesures, qui permet aux musiciens du XIVe siècle de composer avec une liberté ry...
histoire

« La musique grecque se limite à une seule mélodie, chantée ou jouée sans harmonie.

Cependant, il arrive qu’un ou plusieurs musiciens d’un ensemble jouent une variante de la mélodie.

Le rythme de la musique grecque est étroitement associé à la langue.

La structure interne de la musique grecque est fondée sur un système de modes associant à une gamme des contours mélodiques et des schémas rythmiques spéciaux, organisation que l’on trouve aujourd’hui dans la musique islamique et dans la musique indienne. Les instruments grecs les plus courants sont la cithare, sorte de lyre, associée à Apollon, et l’aulos , apparenté au hautbois, associé à Dionysos.

La cithare est censée avoir un effet apaisant sur les auditeurs, tandis que l’aulos communique au contraire une certaine excitation.

Ces instruments sont utilisés dans les cérémonies religieuses ainsi qu’au théâtre ; ils accompagnent les drames grecs. 2. 2 La musique romaine Scène musicale antique Cette fresque romaine découverte à Pompéi montre une scène musicale antique.

Au centre d'une pièce à colonnade, une jeune femme assise joue d'une petite harpe posée sur le lit et, de l'autremain, d'une cithare à cinq cordes (sorte de lyre).

Autour d'elle, trois femmes écoutent la mélodie avec intérêt, comme le suggère l'expression de leurs visages.

Le Concert, v.

30-40 apr.

J.-C.Fresque mise au jour dans les quartiers féminins d'une maison de Pompéi.

Musée archéologique national, Naples.Erich Lessing/Art Resource, NY Les Romains semblent perpétuer les traditions musicales grecques sans réellement poursuivre leurs expérimentations.

Ils développent cependant quelques instruments à vent de la famille des cuivres qu’ils utilisent lors de batailles et à l’occasion de défilés militaires.

Ils inventent également l’ancêtre de l’orgue, l’hydraulis, ainsi appelé parce qu’on utilise de l’eau pour actionner les soufflets. 3 LE HAUT MOYEN ÂGE Opposée au « paganisme » grec et romain, l’Église ne favorise pas l’exécution de la musique grecque et romaine, qui finit par disparaître.

L’Église catholique latine développe une tradition liturgique propre qui engendre et abrite quasiment toute la musique médiévale. 3. 1 Le chant grégorien On sait peu de choses du chant de l’Église paléochrétienne.

Toutefois, le chant chrétien semble provenir directement de la musique rituelle des synagogues et des temples juifs, ainsi que des airs profanes de l’époque.

Entre le Ve et le VIIe siècle, les mélodies chantées en usage à Rome sont rassemblées et rattachées à des passages spécifiques des cérémonies religieuses.

Le chant romain prend le nom de chant grégorien en l’honneur du pape Grégoire I er, dit le Grand, qui encourage l’uniformisation de la musique liturgique et compose probablement lui-même certaines mélodies.

Les signes musicaux utilisés dans les manuscrits pour la notation du chant grégorien, appelés neumes, sont à l’origine de la notation musicale moderne. 3. 2 L’organum et la naissance de la polyphonie Dès le IXe siècle, de nombreux musiciens s’attachent à élaborer une forme musicale plus complexe que la mélodie non accompagnée, et ajoutent une partie vocale destinée à être chantée en même temps que la ligne de chant principale.

Ce style musical est appelé organum .

Dans les premiers types d’organum , la voix est simplement ajoutée en parallèle à la mélodie, à l’intervalle constant d’une quarte ou d’une quinte au-dessus.

Par la suite, la voix ajoutée devient une contre- mélodie à part entière.

L’organum est une étape importante de l’histoire de la musique, puisqu’il est à l’origine de ce qui allait devenir la polyphonie, une des bases principales de la tradition musicale en Occident. À la fin du XIIe siècle, l’organum est écrit à trois et quatre voix, formant de longues compositions capables d’emplir les hautes voûtes des cathédrales gothiques.

L’organum se développe principalement en France, à l’abbaye de Saint- Martial de Limoges et à Notre-Dame de Paris.

Pendant cette même période se développe en Angleterre un équivalent de l’organum appelé gymel .. »

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