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L'architecture gothique

Publié le 22/02/2012

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Architecture et style artistique qui, succédant au style roman, se sont développés en France au XIIe siècle, puis se sont répandus dans tout l'Occident chrétien. Le style gothique a dominé pendant quatre siècles. Le terme remonte à la Renaissance (écrits de Vasari) et désignait alors un art barbare, dénué de goût. Les premières formes du gothique apparaissent dans l'architecture sacrée, sous la monarchie française, entre 1130 et 1270 (façade de la basilique Saint-Denis, achevée en 1140). L'architecture gothique doit son essor aux progrès technologiques et scientifiques de l'époque, ainsi qu'à l'aspiration vers une plus grande religiosité.


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« L’Architecture gothique I.

Une nouvelle technique : la voûte à croisées d’ogives Dans la première moitié du XIIe siècle, une nouvelle manière de construire apparaît.

Cet art a été appelé« gothique » à la Renaissance, dans un sens péjoratif par assimilation avec « l’architecture des goths ».L’apparition de cette technique correspond à une période d’essor économique, de croissance démographique etd’affirmation du pouvoir capétien, permettent sa diffusion.

Toutefois, les capétiens n’ont aucun rôle dans la créationarchitecturale avant le XIIIe siècle.

La technique de construction se perfectionne : les différents corps de métiers sont mieux organisés surle chantier, l’architecte devient un intellectuel en tant que concepteur et désormais, il transmet son savoirthéorique (premiers cahiers d’architectes), les grues et les échafaudages sont mieux utilisés, on gagne en précisionavec l’amélioration des outils en aciers et en fers (donc plus résistants).

La sidérurgie se développe et le métal estdésormais utilisé dans l’architecture.

L’arc en tiers-point (s’inscrit dans un triangle équilatéral) n’est pas spécifique à l’architecture gothique. Mais la voûte d’ogives est une découverte majeure de la fin de l’époque romane.

Cette innovation apparaît vers1100.La cathédrale de Durham est voûtée en nervures (voûtes nervées) mais reste un édifice roman.

De même, l’abbatiale de Lessay est un édifice du premier art roman voûté d’ogives. L’ogive est tout d’abord composée d’une simple tore puis se complexifie.

La voûte d’ogives dérive de la voûte d’arêtes : des nervures sont placées sur les arêtes.

L’ogive est une nervure placée à l’intrados de la voûte.

Sur un plan, la voûte d’arêtes figure en traits discontinus tandis qu’une voûte en ogives est représentée par un traitcontinu.Les arcs d’encadrement de la voûte peuvent être soit perpendiculaires, ce sont des arcs doubleaux, soitlongitudinaux, ce sont des arcs formerets . Dans la voûte d’ogives bombée , comme à la cathédrale Saint-Maurice d’Angers , la clef de voûte est plus haute que le sommet des arcs d’encadrement.Dans la voûte plate , comme à la cathédrale de Reims ou de Metz , toutes les clefs sont au même niveau. Vers 1120 apparaît la voûte d’ogives sexpartite : la poussée est alors moins importante sur les points de retombée de la voûte.

Puis la voûte prend une forme décorative : on adopte des formes graphiques comme les pétales.Le déambulatoire notamment est voûté de formes irrégulières.

Il n’existe pas de forme primitive de clé de voûte.Vers 1160 apparaît la voûte à huit branches en Ile-de-France, comme à Saint-Quiriace de Provins. A Saint-Étienne de Caen , la charpente est remplacée par une voûte à croisées d’ogives.

En effet, cette nouvelles technique permet de couvrir un espace beaucoup plus large, jusqu’alors pouvant être atteint uniquementdans les édifices charpentés.

Le problème du poids de la voûte trouve sa solution dans les dispositifs de contrebutements.

L’arc- boutant est une véritable innovation qui apparaît dès 1130.

Il est nécessaire lorsqu’il y a une forte dénivellation entre le niveau de retombée de la voûte de la nef et celui de la voûte du collatéral.

Les premiers arcs-boutantsétaient dissimulés sous les combles.L’arc-boutant et le contrefort forme la culée . Dès lors, les édifices sont conditionnés par la présence d’un réseau d’arcs-boutants.

Aux XIIe et XIIe siècles, ils se dédoublent soit verticalement, comme à Amiens, et forment des doubles arcs- boutants , soit horizontalement, comme à Bourges, et sont appelés arcs-boutants à double volée . Ils sont ensuite dotés de dispositifs aériens, comme les pinacles, qui chargent la culée pour l’ancrer davantage dans. »

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