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L'ART DU XVe AU XVIIIe SIÈCLE AUX PAYS-BAS ET EN ESPAGNE

Publié le 29/06/2012

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L'art, dans les Pays-Bas, ne fit au cours du moyen ùge que d'assez lents progrès. Parmi les constructions intéressantes Mevées en Belgique entre le xiie et le xive siècles, on ne voit guère à citer que la cathédrale de Tournai, que celles de Bruxelles, de Malines. de Gand, surtout celle d'Anvers remarquable par son beffroi; enfin Notre-Dame de Bruges. L'architecture civile se signale en revanche par quelques beaux hôtels de ville. notamment ceux de Bruges, de Bruxelles et de Louvain...

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« Les Nrm yhel.

Rubens.

Van /lydf.

Rembrandt.

Les peintres espagnols.

-!iO- 1531) et que Gérard David (1484-1523), enfin au xvi• siècle, que la dynastie des Breughel originaire de Breda : le père ( 1520-1569) qui traitait volontiers des sujets familiers ou plaisants (B.

le drôle), son fils aîné (1564-1637) qui préférait les scènes dramatiques (B.

d'enfer) et le eadet (1568-1625) sans doute le plus intéressant, remarquable par ses paysages, surnommé B.

de Velours parce qu'il aimait à porter des vêtements de ce tissu.

C'est du reste en Hollande encore, à Leyde, à Harlem, à Delft, Amsterdam et La Haye, que la peinture connut, au xvu• siècle, une ère de brillante prospérité.

Les deux premiers noms de cette génération nouvelle sont ceux de Rubens ( 1577-1640) et de Franz Hals r 1580-1666).

Pierre-Paul Rubens, d'une famille noble d'Anvers, employa les premières années du siècle à des voyages, notamment en Italie, et à des missions diplomatiques.

Il se distingua par sa facilité, par l'éclectisme de son talent, l'ampleur de ses compositions allégoriques et la franchise de son coloris.

Il s'est inspiré très directement des maîtres italiens et, tout en adoptant leurs conceptions mythologiques ou historiques, sut se montrer supérieur à ceux d'entre eux qui étaient ses contemporains.

Malgré de multiples occu­ pations, il peignit un nombre considérable de tableaux, dont beaucoup sont fort grands : Paris possède une série de vingt compositions allégoriques exécutées à la demande de Marie de Médicis.

On cite particulièrement de Rubens sa Descente de Croix d'Anvers, mais il excelle en réalité dans tous les genres.

Il fut le maitre de Jordaens (1593-1678) et de Van Dyck.

Antoine Van Dyck (1599-1641) qui vécut en Angleterre à partir de 1632, à la cour de Charles I•r, eüt pu rivaliser avec Rubens dans la peinture his­ torique.

Il abandonna presque entièrement ce genre pour le portrait : on connaît celui de Charles I•r et le sien; le Louvre possède d'ailleurs de lui quelques compositions mythologiques.

Quant à Téniers (1610-1690), fils d'un élève de Rubens, ce fut un peintre d'une extraordinaire facilité, qui se spécialisa dans la représentation de scènes d'intérieur, de réunions joyeuses, de fêtes villageoises, etc.

C'est à la même époque ou légèrement plus tard que vécurent Gérard Dow ( 1613-1673), Vermeer (1632-1675) et Van Ostade (1610-1685), élève lui-même de Franz Hals qui, sur la fin de sa carrière, subit l'infiuence de Rembrandt tout en étant son aîné de plus d'un quart de siècle.

Il convient de faire une place entièrement à part à Rembrandt van Rijn.

Aussi grand peintre que graveur incomparable, il naquit à Leyde en 1606 _et mourut à Amsterdam en 1669.

Quelque füt son moyen d'expression, il ·sut avant tout tirer un merveilleux parti des oppositions de la lumière et de l'ombre;, mais il sut les mettre au service d'une conception d'un pathé­ tique élevé qui lui permit de s'élever bien au-dessus de ses contemporains.

On a pu dire de lui que sa lumière était • un éclairage dont la vie intérieure était le foyer •· · Il fit ses études à Leyde et y exécuta ses premières eaux-fortes.

Il se f1xa ensuite à Amsterdam, vers 1630, et ne tarda pas à s'y marier et à y connaître une ère de prospérité comme peintre de portraits après les :mccès de sa célèbre Leçon d'Anatomie.

Malheureusement, la Ronde de Nuit, l'une de ses plus belles compositions, ne fut pas appréciée à sa valeur et, tout en continuant à produire des chefs-d'œuvre, le grand artiste eut à subir des revers assez cruels.

Bien qu'il eût conservé l'amitié du bourgmestre Six, on le tint à l'écart, il s'endetta et fut obligé de vendre tout ce qu'il possédait.

Veuf à trente-sept ans, il vécut dès lors maritalement avec Hendrickj~ Stoffels (sa Bethsabée) et s'attira à ce sujet de nouvelles avanies.

Malgré la décoration qui lui fut commandée pour l'hôtel de ville d'Amster­ dam, et en dépit de l'exécution de son tableau, les Syndits des drapiers ( 1662), il mourut presque dans la misère à l'âge de soixante-trois ans.

Rembrandt exécuta près de quatre cents eaux-fortes, dont la moindre témoigne d'une exceptionnelle maîtrise.

(La Résurrection de L:>zare, Descente de croix, la pièce aux cent florins, etc.) En Espagne, les art!! furent plus brillants au xvn• siècle qu'au xvi•.

SI la littérature y compte les noms dP Herrera, de Mariana, de Cervantes et. »

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