L'art français au XIXe siècle
Publié le 29/06/2012
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L'épopée napoléonienne est célébrée en même temps par Gérard dont on connalt le Bélisaire, Psyché, l'entrée d'Henri IV; par Gros (1771-1835) le peintre de Bonaparte au pont d'Arcole, des Pestiférés de Jaffa, de la bataille d'Eylau; par Géricault enfin ( 1791-1824) qu'on a parfois. opposé à David et que son Officier de chasseurs et son Hadeau de la Méduse ont rendu célèbre.
«
Delaroche.
Decamps.
t:harlet, Rafle!.
Les
paysuyislt's.
Corot.
Rousseau.
L'école de Barbizon.
Dupré, Vaubigny.
!Hillel.
Courbet et 1Wanet.
L 'impressionnis_me.
·- l'lt
!\loins protégé que son rival par les pouvoirs publics, il n'arrivtl il 1: Institut qu'à 59 ans et la fin de sa carrière est attristée par de violentes critiques •tui le décident même à ne plus exposer ...
Pins sage et plus académique, son contemporain lJelaroehe t 17!17-1 Hf>ti) •
Pst connu comme le peintre des Enfants d'Édouard, de la mort •l' l•:lisaheth et de l'Hémicycle de l'École des Beaux-Arts.
On peut d'ailleurs, parmi leurs contemporains, citer encore /Jecarnp.~ ( 1H0:3-1860) épris d'orientalisme; puis Charlet ( 1792-1845) et Raffet (1804-
1860), ce dernier surtout lithographe, mais tous deux peintres des soldats de la Grande Armée.
llès l'avènement de Louis-Philir•pe, après les journees tle 1 HaO.
le mou vement des idées amène les peintres à ne plus SI' limiter aux sujets histo riques ou empruntés à la mythologie, mais à observer l'homme, la nature Ill la vie.
Cette tendance se manifestera plus tard dans les oraint• du romantisme, a été ment.
C'est r:ornt ( 17~16-1875), le contemporain de Delacroix, qui fut le prinl'ipal animateur de ce renouveau.
Tout comme Robert et Claude Gellée, .,·e~t l'Italie qui l'inspire d'abord : les étl.\des admirables de sa première manière (le Colisée, le Forum, le pont de Narni, etc.) laissèrent une trace persistante sur toute son œuvre.
qui compte de remarquables portraits et de larges compositions de clairières et de sous-bois animés de gracieuses figures.
.-\~a suite, Théodore Rrmsseau ( 1812-67) cherche des inspirations nouvelles Pt laisse des études d'arbres poussées jusqu'à la perfection.
Sol! Marais des Landes date de 1852; mais il rut I'nn des premiers à chercher son inspiration dans la forêt de Fontainebleau et le fondateur de cette école de Barbizon qui, de 1845 à 1875.
devait grouper autour de lui l\Jillet, Diaz, l>aumier,
t:ornt lui-même et le sculpteur animalier Rarye.
IJtlpré ( IRI2-188!)) et Daulliqny (1817-1878) furent leurs continuateurs dans la région des bords de l'Oise entre Auvers et Beaumont.
On sait que .ille! ( 1815-75) est universellement connu comme l'auteur des Faneuses, des (;Janeuses· et de I'Anqelus.
Quant à Daumier, qui a été un dessinateur t•t un lithographe, que mème un a jugé parfois surtout comme caricaturiste, il n'en est pas moins le peintre très personnel des Avocats, de Scapin et t:ri.•pin.
du Wa,qon de :J• classe.
etc ...
( 1808-79).
Si.
eurnme nous l'avons dit, le prestige ùes artistes auprès de la société rut assez hrrande au cours de la première moitié du siècle, si ceux dont nous avoms cité les noms ont connu en général les honneurs et le succès, il n'en est pas moins vrai qu'il se produisit, à l'occasion des Salons de 1849, 50 et ;, 1.
une sorte de rupture entre le public et une école de peintres qui, s'écartant de la manière d'Ingres et même de celle de Delacroix, affecta de dedaigner les succès faciles et de chercher leur voie dans une direction tout antre.
Courbet (1819-77) est le premier de ces artistes (Enterrement à Ornans, les Lutteurs, la Rencrmtre) et il fut suivi bientôt par Manet ( 1832- IH~:{\ dont le • Guitarero • est reçu à regret au Salon de 1861, mais dont le lléjeuner .•11r l' lwrbe sera refusé deux ans après.
C'est à cette occasion que ,;'ouvr·it le " Salon des Hef1•~ ··~ • qui groupait des toiles de /lantin-Latour: ,Jrm!fkintl, llar,>iqnie.~.
Pis.~am et WhistlP-r.
:\lanet est le ~wintre vigoureux dl' l'Olympia ( 1 ~tir>), .lu Fifre.
de Lol.l de Valence, du bon Hock, etc ...
« >n ne :-murait passer sons silence non plus le peintre des danseuses, le
l:1lentueux OcrJas (18:l4-I!H7l.
Hientôt d'ailleurs, et en ce qui concerne surtout le paysage et la nature morte, une réaction violente ne tarda pas à se produire en peinturç, contre I'l'sprit traditionnel qui avait toujours été celui de l'humanisme gréco latin.
Se réclamant de maitres tels que Manet et Delacroix, cette réaction ~e traduisit par des techniques nouvelles narticulières il chaque artiste..
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