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LE BARBIER DE SEVILLE de ROSSINI

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

rossini

opéra italien du XXème siècle de Gioacchino ROSSINI (1792-1868)

  • opera buffa en deux actes et quatre tableaux

  • titre original : Il Barbiere di Siviglia

  • livret italien de Cesare Sterbini (d'après la comédie homonyme de Beaumarchais)

  • créé en 1816 à Rome

 

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« à force de tailler au pharaon, s'est fait une fortune de plusieurs millions ; il protégeait Mlle Colbrand, sa premièrechanteuse, qui se moquait de lui toute la journée, et par conséquent le menait parfaitement.

Mlle Colbrand,aujourd'hui Mme Rossini, a été, de 1806 à 1815, une des premières chanteuses de l'Europe. Toujours heureux, Rossini débuta à Naples de la manière la plus brillante ; ce fut par Elisabetta Regina d'Inghilterra(1815).

Je me souviendrai toujours de cette première soirée.

Les Napolitains étaient ivres de bonheur ; mais ce beaumoment dura peu ; la voix de Mlle Colbrand faiblit ; on attendait les premières mesures et, voyait-on qu'elle eût prisson parti de chanter faux, on prenait aussi le sien, et l'on faisait la conversation ou l'on allait au café prendre uneglace.

Au bout de quelques mois, le public, ennuyé de ces promenades, avoua tout haut que la pauvre Colbrandavait vieilli, et attendait qu'on l'en débarrassât.

En 1820, pour procurer une vraie joie aux habitants de Naples, cen'est pas la Constitution d'Espagne qu'il fallait leur donner, c'est Mlle Colbrand qu'il fallait leur ôter. Après l'éclatant succès de l'Elisabeth, Rossini fut appelé à Rome pour le Carnaval de 1816 ; il composa au ThéâtreArgentina son chef-d'Oeuvre du Barbier de Séville, mis jadis en musique par Paesiello.

En treize jours, la musique duBarbier fut achevée.

Rossini, croyant travailler pour les Romains, venait de créer le chef-d'Oeuvre de la musiquefrançaise. La gazza ladra est un des chefs-d'Oeuvre de Rossini.

Il l'écrivit à Milan en 1817 ; j'étais à la première représentation; l'opéra et le succès ne furent qu'une scène d'enthousiasme ; les spectateurs du parterre étaient montés sur lesbanquettes ; je n'ai jamais vu une telle fureur et un tel succès ; c'étaient des cOeurs inondés de plaisir quiremercient le Dieu qui vient de leur verser le bonheur à pleines mains. Rossini, dit-on, va passer à Paris en décembre 1823, pour aller écrire un opéra nouveau à Londres ; il serait beau del'arrêter au passage... Note de l'éditeur :En octobre 1823, Rossini prit la direction de la musique du Théâtre Italien à Paris.

Il fit représenter en 1825 IIviaggio à Reims.

En 1826, il arrangea pour l'Opéra français son Maometto secondo sous le titre : Le siège deCorinthe.

Moïse suivit en 1827, Le Comte Ory en 1828 ; enfin en 1829, parut Guillaume Tell, son chef-d'Oeuvre.Pendant les trente-huit années qui séparent la première représentation de cet ouvrage, de sa mort, Rossini n'écrivitplus que le Stabat Mater (1832, remanié en 1841).

Retiré en Italie en 1836, il fut atteint de la nostalgie de Paris, yretourna en 1853 et y vécut dans un dolce farniente, plus jaloux, semble-t-il, de la paternité du tournedos que desa gloire de compositeur : "J'étais doué pour la musique, disait-il, j'aurais pu faire quelque chose".

Il mourut à Ruelleen 1868. le maître de l'opéra bouffe italien et du bel canto Après avoir connu une carrière fulgurante dans son pays, Rossini voyagea à Vienne, puis à Londres, et s'établit àParis, où il fut nommé, en 1824, directeur du Théâtre Italien, et un peu plus tard «premier compositeur du Roi».Mais, peu à peu supplanté par Meyerbeer (Robert le Diable), il retourna en Italie et cessa de composer (à l'exception du fameux Stabat Mater).

Il finit sa vie à Paris, riche et célèbre.

Rossini a composé trente-quatre opéras, dont les plus célèbres sont L'Italienne à Alger, Le Barbier de Séville, Cendrillon, La Pie voleuse, Moïse en Egypte, Sémiramis, Guillaume Tell.

Son talent mélodique en fait le maître du bel canto italien, si bien qu'on lui a souvent reproché de sacrifier le drame aux prestiges du chant.

Pourtant, il a été le premier à fixer lui-même le détail des ornementationsdes airs, jusque-là réservées à l'invention des chanteurs ; il a également enrichi l'instrumentation et étoffé lesaccompagnements.

Avec Le Barbier de Séville, il s'affirme comme le maître de l'opera buffa, mais la plupart de ses oeuvres sont des opera seria.

Avec ses compatriotes Donizetti et Bellini, Rossini a assuré la transition entreclassicisme et romantisme. Le Barbier de Séville, écrit en quinze jours à peine, est l'opéra le plus représenté et le plus populaire de Rossini.

Lors de sa création, pourtant, il déchaîna les quolibets et le chahut du public.

Une cabale fut montée par les amis duvieux compositeur Paisiello, auteur d'un opéra célèbre sur le même sujet.

En outre, divers incidents se produisirent.Almaviva cassa sa guitare en arrivant sur scène ; le chanteur qui interprétait Basile tomba dans une trappe avantd'entrer en scène et dut chanter le grand air de la calomnie en tamponnant son nez qui saignait.

L'hilarité générales'accrut quand, au final du premier acte, un chat fit une apparition inopinée sur la scène, et vint se frotter enronronnant aux jambes des chanteurs...

Mais ce fiasco retentissant fut oublié au bout de quelques représentations,et l'opéra connut vite un succès triomphal sur toutes les scènes d'Europe. RESUMEcomédie légère pleine de rebondissements A Séville, au dix-huitième siècle Acte I : Le jeune comte Almaviva (t) chante une sérénade à Rosine, pupille du vieux docteur Bartolo, qui projette aussi de l'épouser.

Survient Figaro (bar), le barbier de Bartolo, un joyeux luron, prêt à rendre service, à condition de recevoir un bon salaire.

Rosine (ms) paraît enfin au balcon, et laisse tomber un billet.

Bartolo (b) se précipite pour leramasser, en vain.

Dans une nouvelle sérénade, Almaviva déclare à Rosine qu'il n'est qu'un pauvre étudiant, nomméLindor.

Figaro lui suggère de se présenter chez Bartolo comme un soldat un peu ivre, pour tromper la méfiance du. »

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