Le « pilote du Kremlin » Mathias Rust étonne à l'Est comme à l'Ouest
Publié le 27/03/2019
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Un jeune homme de 19 ans, originaire de la région de Hambourg, s'envole pour les pays scandinaves le 13 mai à bord de son avion Cess n a -1 72, possédant un moteur de 160 CV. Quinze jours plus tard, il quitte Helsinki, la capitale finlandaise, pour Stockholm, où il ne doit pourtant pas arriver. À hauteur de la ville estonienne de Kokhutla-Jarve, il pénètre dans l'espace aérien soviétique. Bien que les radars de la défense aérienne d'URSS enregistrent cet hôte indésiré, l'armée ne considère pas le petit appareil comme une menace. Mathias Rust parcourt ainsi les 700 km qui le séparent de Moscou sans être inquiété.
Une foule se réunit rapidement sur la Place Rouge autour du petit avion qui vient de se poser et son pilote est emmené par les forces de l'ordre. Au cours de l'interrogatoire qui suit, l'Allemand admet avoir entrepris le voyage pour s'entretenir de la paix dans Je monde avec le secrétaire général du PCUS Mikhaïl Gorbatchev. Ce dernier n'accepte évidemment pas la proposition, mais utilise la défaillance du contrôle aérien pour limoger des chefs militaires de grade élevé, par ailleurs indésirables au plan politique. Le ministre de la Défense Sergueï Sokolov, et le commandant de l'Armée de l'air, Alexandre Koldounov, doivent quitter leur poste. La raison officielle de leur départ est leur « manque de combativité pour protéger l'espace aérien du pays », tous deux ayant fait preuve de négligence et d'indécision.
Alors que la presse occidentale célèbre le vol du << pilote du Kremlin » comme un véritable coup d'audace contre la superpuissance et que le gouvernement fédéral de Bonn espère une peine légère pour Rust, le gouvernement soviétique se montre inflexible. C'est décidément
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Le Cessna de
Mathias Rust
devant la
basilique de
Basile-le
Bienheur eux
sur la
place Rouge
à Moscou,
en 1987 Le
« pilote du Kremlin » Mathias Rust
étonne à l'Est comme à l'Ouest
n jeune homme de 19 ans,
orig inair e de la région de
Hamb ourg, s'env ole pour
les pays scandi naves le 13 mai à
bord de son avion Cessna-1 72,
poss édant un mot eur de 160 CV.
Qui nze jours plus tard, il qu itte
Helsin ki, la capit ale finlanda ise,
pour Stockholm, où il ne doit
pou rtant pas arriver.
À hau teur de
la ville estonienne de Kokhutla
Ja rve, il pénè tre dans l'espace aérien
sovié tique.
Bien que les radars de la
dé fense aérienne d'URSS enre
gi strent cet hôte indésir é, l'armée
ne considèr e pa s le petit appar eil
com me une menace.
Mathias Rust
par cour t ain si les 700 km qui le
séparen t de Moscou sans être
inquié té.
Une foule se réu nit rapideme nt
sur la Place Rouge autour du petit
avion qui vient de se poser et son
pilo te est emmené pa r les forces de
l'ordre.
Au cours de l'interrog atoire
qui suit, l'Al lemand admet av oir
entrepris le voyage pour s'e ntret enir
de la paix dans Je monde avec le
sec réta ire général du PCUS Mikhaïl
Go rbatchev.
Ce dernier n'acce pte
év idem ment pas la propos ition, mais
uti lise la déf aillance du contr ôle
aérien pour limoger des chefs
mili taires de grade élevé, par ailleur s
in désirable s au plan politique.
Le
min istre de la Déf ense Sergueï
Sokol ov, et le comm andan t de
l'Armée de l'air , Alexandre Koldouno v,
do ivent quitter leur poste.
La raison
offi cielle de leur dépar t est leur
« manque de com bativit é pour
prot éger l'espace aérien du pays »,
tous deux ayant fait preuve de
nég ligence et d'ind écision.
Alor s que la pr esse occidentale
cé lèbr e le vol du.
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