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Les autochromes d'Egypte de Georges Maroniez

Publié le 21/12/2014

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Peintre et photographe voyageur, Georges Maroniez arpente le bassin méditerranéen dans les dernières années du XIXe siècle et au début du XXe. Ses instantanés des rives du Nil nous offrent d'extraordinaires visions d'un monde sur le point de disparaître. Nomades surgis d'un lointain passé, colosses couchés dans les sables du désert ou temple de Philae baigné par les eaux du Nil esquissent une Égypte suspendue dans le temps.
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« Deux nouveaux voyages au­ tour du bassin méditerra­ néen, en 1908 et 1909, vont lui permettre d'expérimenter les nouvelles techniques de la photographie : grâce au support souple qui a rempla­ cé la plaque de verre, les pri­ ses de vues sont plus simples et plus rapides, et l'invent ion de l'autochrome lui permet de ramener ses premières images colorées.

Quelles que soient les conditions climati­ ques, Maroniez photographie en mouvement, « l'appareil à la main », et nous montre des images spontanées, des scè­ nes de vie étonnantes qui font de lui une sorte d'inven­ teur du reportage ethnogra­ phique, loin de l'académisme de salon et des contraintes d'école .

Installé à Paris avec son épouse au lendemain de la guerre (durant laquelle leur maison a été détruite), Georges Maroniez, devenu conservateur du musée de Cambrai, décède en dé ­ cembre 1933.

MARONIEZ INVENTEUR Pendant ses voyages, Maroniez utilise un appareillage léger et privilégie l'instantané, qui n'exige pas de temps de pose .

Cette prise de vue rapide fait de lui un photographe du réel.

C'est le 12 octobre 1887 que Georges Maroniez, alors âgé de vingt-deux ans, réalise ses trois premiers instantanés photographiques.

Esprit curieux, il s'intéresse bientôt aux travaux du chimiste Victor Planchon, qui a récemment inventé à Boulogne-sur-Mer la pellicule autotendue, l'une des bases du cinématographe.

Et c'est ainsi qu'il met lui-même au point un appareil photographique capable de prendre douze vues 9 x 12 cm sans manipuler de plaques : ce sera Je Sphinx, breveté en août 1891 et commercialisé par Guillemot etc • jusqu'en 1910.

Mais Maroniez ne s'arrête pas là : en 1900, il réalise un appareil qui peut tenir dans une poche avec ses vingt-quatre plaques, et en 1902 un appareil de la taille d'un étui à cigarettes.

Les autochromes, en revanche, nécessitent de longs temps de pose .

Mais /'appareil léger et /'utilisation du support souple ont contraint Maroniez à réaliser essentiellement des petits formats.

Les autochromes font 6,5 x 9 cm, les films souples sont des formats 6 x 7 ou 8 cm, les plaques de verre positives noir et blanc font 8,5 x 10 cm.. »

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