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MASSACRE EN COREE de PICASSO

Publié le 10/09/2012

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picasso

Massacre en Corée a été terminé par l'artiste le 18 janvier 1951. Il est conservé au musée Picasso à Paris....

picasso

« MASSACRE EN COREE 1951 Peintre espagnol Analyse ~ En peignant Massacre en Corée, Pablo Picasso prend parti dans un conflit contempo­ rain, comme il l'avait déj à fait avec le célèbre Guernica de 1937.

Cette fois encore, l'œuvre ne se présente pas comme un manifeste politiqu e, mais plutôt comme une dénonciation de l'atro­ cité de la guerre, une condamnation de l a vio­ lence et de la brutalité, une exhortation à renon­ cer à la barbarie.

Picasso se situe ici dans la tradition picturale espagnole et reprend le schéma général adopté par Goya dans Le 3 Mai 1808 , peint en 1814 pour dénoncer les horreurs d' une guerre injuste.

Le tableau exprime magistralement l'écrasement de la liberté d' un peuple par la force milit aire , brutale et aveugle, et le désespoir prend ici une XXe Slecle Huile sur toile 110 x 210 cm dimension épique.

Dans la lignée de son illustre compatriote, Picasso adopte un schéma similaire, même si les victimes ne sont plus des rebelles, mais un groupe de femmes nues et d 'e nfants.

Picasso s'est toujours engagé contre la guerre, participant à trois congrès mondiaux en faveur de la paix .

Une de ses œuvres les plus largement diffusées , la très célèbre Colombe de la paix, témoigne, s'il était nécessaire, de ses convictions pacifistes.

L'œuvre [] Massacre en Corée a été terminé par l'artiste le 18 janvier 1951.

Il est conserv é au musé e Picasso à Paris.

Les signes rituels de la mort chez Picasso + L'œuvre de Picasso fait constamment réfé­ rence à la mort.

Celle-ci apparaît sous forme de symboles comme les crânes, les têtes de mort, ou la multiplication excessive de triangles aigus au point d'évoquer des poignards.

L'humour macabre - ou le goût de la provo­ cation - de l'artiste s'est exprimé tout particuliè­ rement en temps de guerre , prenant ainsi une dimension prophétique .

Il apparaît alors comme une protestation agressive face au monde .

Par­ fois, l'artiste renonce à la couleur pour intensifier l 'austérité de son propos par un chromatisme sévère, exclusivement noir et blanc.

Fidèle à la tradition espagnole, Picasso témoigne d'une véri­ table fascination pour le difforme, le cru el, l'hor­ rible et le grotesque.

Il n'hésite pas à déc rire avec une étonnante crudité un sujet aussi peu « artisti­ que » qu 'un cheval éventré.

Si la mère à l'enfant incarne généralement la miséricorde et la rédemption, la figure féminine se fait souvent blasphématoire, menaçante et cruelle dans l 'œ uvre de Picasso qui osc ille sans cesse entre l 'ex pression des forces vitales et celle -complémentaire - du néant.

Du même peintre .

PICTO 942 à 952 Photo R.MN © Nardin i Editore , 199 3.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 © P.

Picasso by S.IAE.

25-36. »

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