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Michel-Ange : LA VOÛTE DE LA SIXTINE

Publié le 14/09/2014

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La première œuvre de peinture exécu­tée par Michel-Ange (1475-1564) est un tableau sur bois de forme circulaire (tondo), la Vierge Doni, conservé aujourd'hui à la galerie des Offices à Florence. Tous les travaux qu'il réalise ensuite sont des fresques, liées à des décorations monumentales.

 

La première de ces fresques ne fut jamais achevée. Il s'agit de la Bataille de Cascina, représentation d'un épisode de la guerre de Florence contre les Pisans, à laquelle Michel-Ange travailla dans le palais de la Seigneurie à Florence, entre 1501 et 1505. Dans cette salle, sur un autre mur, Léonard de Vinci travaillait en même temps à une autre scène de guerre, la Bataille d'Anghiari, qui ne fut pas non plus achevée.

La voûte de la Sixtine est la plus grande peinture qui existe au monde. Longue de 40 m, large de 13 m et située à 21 m au-dessus du sol, elle a été peinte entre 1508 et 1512 par Michel-Ange seul, en l'absence de tout assistant.

Au fil des siècles, la fumée des cierges a considérablement obs­curci les couleurs des fresques. Celles-ci ont retrouvé leur ancien éclat, grâce à la restauration effec­tuée par une équipe japonaise, entre 1988 et 1990.

« et ressuscité du tombeau, lui-même a été avalé par le mon stre ma r i n et a resurgi viv ant des entrailles de la bête.

C'est pourquoi Michel-Ange lui donne une positi on privilé­ giée : au-dessus de l'autel, Jonas domine la chapelle par sa masse imposante et la torsion de son buste alors qu'il cherche à échapper au poisson gigantesque représenté derrière lui.

De même , les compartiments traitant de la Gen èse sont répartis de telle sorte que celui qui pénètre dans la chapelle a le sentiment de remonter le temps , c' est-à-dire , progressive­ ment, de retrouver l'origi ne du péch é et de s'en purifier.

Proch e de l'entrée de la Sixtine se trouve la scène de l'i v resse de Noé, symbole de l'humanité vouée au mal, puisqu 'elle montre , après l'épisode du Délug e où une seule famille est sauvée, Noé et sa descendance retournant au péché.

Un peu plu s loin est la faute origi­ nelle, la Tentati o n d 'Ada m et Ève et l'Expulsion du paradis.

Enfin, dominant l'espace réservé aux clercs , les derniers panneaux historiés montrent le monde en voie de création , alors que l'homme n'existe pas encore et que la natur e ignore le vice.

L'apothéose des corps Toute cette histoire prend, littéralement , une forme humaine.

Partout sur la voûte , les corps humains son t peints.

Michel-Ange les mont re , habillés , se livrant à leurs occupations quoti­ diennes, dans les lunettes et dans les voiles , ou méditant, dans les espaces architecturés où se trouvent les Sibylles et les Prophètes.

Il peint aussi les corps nus , en installant de La Sibylle de Delphes.

la v o ût e de Michel-Ange ( Cité du Vatican, chap e lle S ixtin e).

Ensemble et détail s.

Pag e de gauche, la Cré atio n d'A d am avec les ignudi, après restauration.

Michel-Ange peintre La première œuvre de peinture exécu­ tée par Michel- Ange (1475-1564 ) est un tableau sur boi s de forme circ ulaire (ton do ), la Vierge Do ni, co nservé aujourd'hui à la galer ie des Offices à Floren ce .

Tous le s tra v aux qu'il r éalise ensuite sont des fresques , liée s à des d éc orat ion s monumen tales .

La prem ière de ces fresqu es ne fut ja ma is achevée .

Il s'agit de la Bataille de Case/na , représentat ion d' un épisode de la guer re de Florence contre les Pisans , à laquelle Mi c hel-Ange travailla dans le pala is de la Se igneurie à Florence , entre 1501 et 1505 .

Dans cette salle, sur un autre mur, Léonard de Vinci travaillai t en m ê me temps à une autre scène de guerre, la Bat aille d' Anghi ari, qui ne fut pa s non plus ache vée.

petites figures d'enfants imitant des statues à la base de la corniche en trompe-l 'œil , et en plaçant, aux coins des compartiments illus­ trant la Genèse, des silhoue ttes d' hommes nus : les ignudi.

Dans les compartiments du centre, il dessine également des nus .

Dieu est représenté sous une forme humaine, dédoublé au besoin ( dans le deuxième compa rtiment , qui repré­ sente la Créat ion du soleil e t de la lune ) et entouré d'enfants nus .

Après la faute , ces corps se multiplient au fur et à mesure que , dans la réalité , l'humanité s'accroît.

Dans le Dé luge, d'innombrables figures désha- To ute s les autres fresques de Michel­ Ange ont été peint es à Rome , précisé­ ment au Vatican , s ur des commandes pontif icales.

Entre 1508 et 1512 , Michel ­ Ange peint le plafond de la chapelle Sixtine , pour Jules I l.

Puis, entre 1534 et 1541 , soit après une rupture de 22 ans p en dant lesquels il se consacre exclusivement à sa ca rriè re de sculpteur et d'architecte, il représente le Jugement dernier pour le pap e Paul Ill, toujours dan s la Six tine.

Sa dernière œuv re est réalisée pou r satis fa ire une nou vel le demand e du même pontife : il s'agit du décor de la chapelle Pauline , qui comporte deux fresques : la Conve rsi on de saint Paul et la Crucifixion de saint Pierre (1542 - 1545 ).

billées cherchen t à échapper aux flots.

Dans l'lvr esse de Noé, Noé est nu, ainsi que Cham et ses frères.

La peinture du corps humain culmine au cent re de la voûte, dans le grand compartiment , si célèbre, qui montre la Création d 'Adam .

Le face à face du Père et de sa créatu re se concentre dans le geste évocateur des doigts se rejoi ­ gnant.

Le premier être humain naît de l'index tendu de Dieu, symbole de son Verbe - sa Parole.

Michel-Ange , qui a alors 33 ans, le représente comme un homme dans la pleine jeunesse, éphèbe magnifique dont le buste musclé décrit une admirable courbe.. »

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