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Momies en folie » de Tardi

Publié le 18/03/2014

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folie

roïne une enquête à travers Paris, nous découvrons les monuments marqués par l'égyptomanie. Elle nous emmène ainsi au cimetière du Père-Lachaise, qui abrite de nombreux tombeaux à l'architecture égyptianisan-te. Parmi ceux-ci, ne citons que le plus célèbre, celui de Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes, qui ne pouvait pas faire moins que de faire ériger un obélisque au-dessus de son caveau ! D'autres rebondissements nous entraînent ensuite au parc Monceau, dans le XVIIe arrondissement.

 

Ce parc de 19 hectares, com­mandé par le duc de Chartres (le cousin de Louis XVI), fut surnommé la « folie de Chartres «, avant de de­venir bien national en 1794 (restitué à la famille d'Or­léans sous l'Empire, il sera de nouveau acquis par l'État en 1852). Jardin à la françai­se traversé par une rivière artificielle, il fut décoré de nombreuses « fabriques «, parmi lesquel­les on peut encore admirer un obélisque et une pyrami- 

folie

« momies.

L'histoire a pour cadre une égyptomanie atti­ sée par la fameuse expédi­ tion de Bonaparte en 1799 et relancée vers la fin du XIX• siècle par la publicité faite autour du percement du canal de Suez.

Adèle Blanc-Sec, comme toute femme du monde à la mode, possède elle-même une mo­ mie.

Poursuivant avec l'hé- tlédiction des lS s'abat sur Toutes les du Louvre isparu ! " roïne une enquête à travers Paris, nous découvrons les monuments marqués par l'égyptomanie.

Elle nous emmène ainsi au cimetière du Père-Lachaise, qui abrite de nombreux tombeaux à l'architecture égyptianisan ­ te.

Parmi ceux-ci, ne citons que le plus célèbre, celui de Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes, qui ne pouvait pas faire moins que de faire ériger un obélisque au-dessus de son caveau ! D'autres rebondissements nous entraînent ensuite au parc Monceau, dans le XVII" arrondissement.

Ce parc de 19 hectares, com­ mandé par le duc de Chartres (le cousin de Louis XVI), fut surnommé la « folie de Chartres », avant de de­ venir bien national en 1794 (restitué à la famille d'Or­ léans sous l'Empire, il sera de nouveau acquis par l'État en 1852).

Jardin à la françai­ se traversé par une rivière artificielle, il fut décoré de nombreuses «fabriques», parmi lesquel­ les on peut encore admirer un obélisque et une pyrami- de formant ce qu'on appe­ lait à l'époque « le tombeau égyptien ».

Cette pyramide, érigée en 1779 par Louis Carrogis, dit Carmontelle, comporte une salle ornée de huit colonnes à chapiteau en forme de têtes égyptiennes, de deux fausses tombes et d'une statue égyptienne fai­ sant office de fontaine.

Des découvertes macabres P as d'enquête sans cada­ vres.

Et, dans Paris, ils se multiplient dans une mise en scène terrifiante : les corps sanguinolents des vic­ times sont bandelettés et affublés d'une tête de bouc, avant d'être suspendus dans des rues obscures, toujours aux abords immédiats du Louvre.

Œuvres d'un psycho­ pathe ou sacrifices d'une secte aussi diabolique que sanguinaire? C'est ce que nous découvrirons bientôt.

Il suffit pour l'instant de ras­ surer en confirmant que, malgré les apparences, les Égyptiens ne furent pas les instigateurs de telles pra­ tiques.

La seule coutume que l'on pourrait en rappro­ cher est l'habitude qu'avaient les sujets de Pha­ raon à l'époque tardive d'offrir à certaines divinités des momies de l'animal qui leur était associé.

On dédiait ainsi à Amon des momies de béliers et à Bastet des mo­ mies de chats, que l'on dé­ posait dans des hypogées collectifs .

Des élevages en­ tiers étaient, semble-t-il, consacrés à cette pratique, et les animaux étaient tués.

volontairement.. »

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