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Techniques des portraits du Fayoum

Publié le 03/01/2015

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En dehors des peintures murales, les portraits du Fayoum sont parmi les rares témoignages dont on dispose concernant les techniques picturales de l'Antiquité gréco-ro-maine. Près de 750 d'en-tre eux, exposés dans les plus grands musées du monde, ont traversé les âges, miraculeusement préservés par les sables du désert. La plupart des portraits ont été exhu-més dans la région du Fayoum, au sud-ouest du Caire. Mais d'autres proviennent de Touna el-Gebel et d'Antinoé, la ci¬té grecque fondée par l'empereur Hadrien en hommage à son amant, le jeune Antinoüs

« fréquences de vibration des groupements chimiques qui la constituent .

La mesure de l'in ­ tensité lumineuse absorbée à chaque longueu r d'or:ide con­ duit à un spectre caractéristi­ que du produit étudié.

Ces analyses sont réalisées sur des prélèvements minuscules, in­ férieurs au millimètre cube.

Cette technique - appelée spectrométrie infrarouge à transformée de Fourier -est utilisée principalement pour caractériser des substances or­ ganiques : liants, matériaux constitutifs des œuvres, pro­ duits provenant d'anciennes restaurations.

Elle a été mise en œuvre pour étudier un portrait d'homme exposé au musée des Beaux-arts de Dijon et peint à l'encaustique.

Les portraits du Fayoum sont peints sur panneau de bois ou directement sur le linceul en lin enveloppant la momie avec un liant à base de cire d'abeille.

Dans son Histoire naturelle, Pline l'Ancien évo­ que l'utilisation de cire puni­ que comme liant de ces pein­ tures et en décrit la prépara­ tion.

Savoir si une telle sub­ stance a été réellement em­ ployée pour ces portraits est une question récurrente, à la-. »

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