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VERMEER Jan : LA JEUNE FILLE AU TURBAN

Publié le 16/09/2012

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Un sentiment de sérénité, de grâce et de douceur traverse chaque détail de l'image, donnant à la scène une tonalité élégiaque, commune non seulement à plusieurs figures peintes par Vermeer, mais aussi à nombre de portraits réalisés par des peintres allemands ou flamands de la même époque.

« VERMEER Jan LA JEUNE FILLE AU TURBAN 1660-1665 Peintre hollandais Analyse ♦^ La jeune fille se tourne vers nous avec une sorte de surprise calme, comme en réponse àquelqu'un qui aurait prononcé son nom pour attirer son attention.

Un rai de lumière prove nant de la gauche vient caresser l'ovale de son visage dont la carnation ressort sur le fond sombre.

Sa bouche est légèremententrouverte, comme si elle s'apprêtaitàrépondre à l'interlo cuteur qu'elle regarde de ses grands yeux dont « le blanc [...] reflète la lumière comme la perle pendue à l'oreille » (H.

Gerson).

Cette perle émerge avec un scintillement de l'ombre dans laquelle l'a plongée le mouvement de la tête — mouvement qui met en valeur le turban jaune et bleu dont elle est coiffée. Un sentiment de sérénité, de grâce et de douceur traverse chaque détail de l'image, don nant à la scène une tonalitéélégiaque, commune nonseulement à plusieurs figures peintespar Vermeer, mais aussi à nombredeportraits réali sés par des peintresallemands ou flamands de la même époque.

C'est sur une construction simi laire que s'appuie, par exemple, Femme au bou quet et au turban (voir ci-contre), tableau peint par Michael Sweerts et où reviennent le thème du turban, les yeux transparents glissant sur le côté, l'impression de surprise enchantée et jus qu'au choix des mêmes couleurs, le jaune mou tarde, le blanc, le bleu minéral, qui trouvent leur contraste dans le fond sans lumière. \) Michael Sweerts, Femme au bouquet et au turban, coll.

Thyssen-Bornemisza, Lugano. picto MAURITSHUIS 463 LA HAYE XVII* siècle Huile sur toile 46,5 x 40 cm L'œuvre U Signé àgauche IVMEER, ce tableau représente rait selon certains leportrait de la dernière fille de Vermeer, mais la chronologie de l'œuvre et l'âge de lajeune fille représentée s'opposent àcette hypo thèse. La première référence assurée àcette œuvre ne remonte qu'à lavente de la collection Braam en 1882, àAmsterdam, où ellefut achetée parA.

A.

De Tombe qui l'offrit en 1903 au musée actuel. Poursa beauté et son caractère unpeu mystérieux, cette toile a été surnommée la Joconde du Nord. Archives Nardini Du même peintre : PICTO 460 à469 »NardiniEditore.

1993VPCLarousse-Laffont pour l'éditionfrançaise1993 PhotoMauritshuis LaHaye. »

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