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VUE DU PORT DE ROCHEFORT de VERNET

Publié le 29/07/2012

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Vernet est né à Avignon en 1714, dans cette ville qui demeure, depuis le XIVe siècle , où elle abrita la cour des papes, un foyer culturel important. Il devient l'élève du peintre paysagiste Jacques Vialî à AiX-ënProvence.

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Il devient l'élève ..

du peintre paysagiste Jac q ues Vialî à AiX-ën­ Provence.

En 1734, grâce à l'aide financière de ses protecteurs, le mar quis de Caumont et le comte de Quinson, le jeune artiste part en Italie pour étudier dans les ateliers de B.

Fergioni et A.

Mang lard.

Il se forme aussi chez Pannini et Locatelli.

Durant la traversée en bateau, il affronte une terrible tempête qui l'impressionne tellement qu'ensuite il se consacre presque excl usivement aux vues marines.

À Rome, Vernet admire les paysa ­ ges idylliques de Claude Lorrain.

Il étudie la campagne romaine et explore la côte, de Rome à Naples.

En 1743, il est élu membre de l'académie de Saint-Luc, titre assez convoité par les a rt istes ~trangers résidant à Rome.

Son voyage }à Nap les et 1~ connaissance de la _ peinture de Salvator Rosa marquen t un tournant dans son œuvre.

D ans les années 1750, il est un peintre à s uccès e t il est réclamé par ses protecte u rs en France.

En 1753, il est reçu à l'Académie.

Grâce à l'appui du ma rquis de Marigny, alors d irecteur des Beaux-Arts, l'art iste obtient de Lo uis XV la comman de des Ports de France.

Cet te série de quinze tableaux gagne rapide­ ment en célébri té '; elle fut gravée dès 1760, par Cochin et Le Bas.

dern ière partie de sa vie, sa production ·dénote ·des accents romar)tiques (Coup de vent ou Midi l musée Calvet, Avignon; la Tempête ou le Soir , id.).

Josep h V ernet meurt à Paris en 1789.

XVIIf siècle Huile sur toile 263 x 165 cm Anal yse ~ On peut lire dans le catalogue du Salon de 1763, à l'occasion de la présentation au public de cette vue : « ...

Le bâtiment à droite, sur le devant, est la Corderie ; ceux du fond à l'autre extrémité du port sont les magasins.

On y voit un vaisseau qu'on chauffe pour le caréner, un vaisseau sur le chantier et un autre dans un bassin pour y être radoubé.

Le premier plan du tableau étan t près des Magasins des Colonies, on y a peint des approvisionnements destinés à ces colonies .

On débarque et l'on transpôrte du chanvre pour la Corderie, d'où sortent des cordages pour être embarqués.

C'est le moment du départ d'une escadre.

La marée est haute et l'heure est matinale.

» La vue est éclairée par une lumière très limpide.

Chaque détail est saisi avec une extrême précision; c'est une image photo­ graphique qui rend aujourd'hui un témoignage précieux et exact de l'ambiance de cet important port français au milieu du XVIIIe siècle.

L'œuvre C Le 27 juillet 1753, le directeur des Beaux-Arts, le comte de Vandières, futur marquis de Marigny, commande à Vernet sur l 'ordre de Louis XV quinze vues des principaux ports français.

Le contrat dit textuellement : «Le sieur Claude-Joseph Vernet, , natif d'Avignon, membre de l'Académie royale de peinture, est officiellement chargé de peindre tous les ports de la France.

Il recevra pour ce travail la somme de 6 000 livres par tableau ...

» La série de tableaux, dont deux sont aujourd'hui au Louvre et le reste au musée de la Marine sera exécutée par Vernet de 1754 à 1765.

Vue du port de Rochefort est signée et datée PEINT À ROCHEFORT PAR 1.

VERNET EN 1762.

Au musée Calvel d'Avignon existe un dessin préparatoire de la partie droite de la composition.

Du même peintr e: PICTO 545 Photo R.M.N.

© Nardini Edito r e, 1992.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française, 1992 08-20. »

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