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BAUDELAIRE (CHARLES)

Publié le 02/09/2011

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baudelaire

Écrivain français né à Paris en 1821. Son enfance triste (re­mariage de sa mère) et son adolescence révoltée contribuèrent à nourrir ce dégoût du monde qu'il a développé dans certaines de ses pages. D'un voyage à l'île Bourbon, il rapporta le goût de l'exotis­me. Sa sensibilité morbide et sa hantise de la mort le conduisirent à une recherche de l'évasion sous toutes ses formes. À Paris, où il mena l'existence d'un dandy, il fit la connaissance et se lia avec Théophile Gautier.

Pendant la révolution de 1848, il se mêla aux émeutes et fut de ceux qui dressèrent des barricades. Ses amours pour des femmes aussi diffé­rentes que Jeanne Duval, Marie Daubrun et Mme Sabatier, reflètent la complexité de sa recherche. Accablé de dettes, il partit pour la Bel­gique où il donna une série de conférences (1864). At­teint de troubles nerveux qui évoluèrent en paralysie générale, il fut ramené à Paris où il mourut en 1867. Son œuvre qui pourrait pres­que se résumer aux Fleurs du mal (1857), passe de l'enfer au ciel, nourrie d'obsessions, d'idéal et de perversité. Poète de la ville, il en a exprimé les fièvres et les séductions. Ni romantique ni parnassien, il a écrit en marge de ses contemporains. C'est après sa mort que parut Le Spleen de Paris (1869) tout comme les recueils d'articles auxquels on donna pour titre L'Art romantique et Curiosités esthétiques et dans lesquels il défend De­lacroix, pressent Wagner et révèle Thomas de Quincey.

baudelaire

« En 1846- 1847 , il se passionn e po ur Edgar Poe, dont il publi era p lus tard une parti e d es Con tes, traduits par ses soins, sous le titr e d'Hist oir es extraordinair es.

En 1848 , Baud elair e s 'engage aux côté s des révolutionnaires: il croit qu 'il va «fusi ller Aupi ck» , le b eau-p ère ho nni devenu général, m ais l es lendem a ins de la r évoluti on le déçoive nt.

Il s 'éprend d'Apollonie Sabatier , la Muse e t la Madon e, e t d e la comédienn e Marie · Daubr un , la dou ce f emm e a ux yeux ve rts d es F7eurs du mal.

Ces figur es fé minin es m o dèleront les plus beaux poèmes du «Livr e a troce».

Les Fleurs du mal Ce petit recueil d 'à pein e cent pièces poétiqu es paraî t en 1 857, l'année m êm e de la condamna­ tion du roma n Madam e B ovary de Gustave Flau­ bert.

Il regroupe des poèmes écrits d epuis une quinz aine d 'années.

Cette publi cation est aussitôt saluée par un retentissant pro cès: l'o u vr age est condamné pour «imm ora li t é e t outr ages aux bonnes m œ urs ».

Les s ix poè m es incriminés , et jugés scandaleux , sont re tir és.

Il est d es chose s dont o n n e parle pas en poési e - la volupt é, la perve rsit é , la ha ine de soi et des a utr es, le spleen.

Ce spleen , qui est la version baud elair ie nne de la m éla n colie, ou d é goût de vivre d ans une société urba ine e t m od e rne: «spl een , est un mot anglais qui sig nifi e «rate•• et, par glissement , « bil e », que l es Anc iens assoc ia ie nt à la ra te produ ctrice d e mauva ise hum eur.

L'édi tion originale des Fleurs du mal est orga­ nisée e n c inq par ties: «Spl een et Idéal», «Fleurs du mal», «Révo lte », llit s ole l 'oubli Cl au Sl' lmlclll' t" l'llclo s.,s , Et que pur les esr.rit s le mal• ·csusdt( , lnfectcm les m œ urs de la JlOStér itù ; ~lnis lo~ vke u'n J>Oint J tntn· m ere la st·icnt·o •, Et ln v ertu n 'est 11as fille di! l'i~no• ·nnt"t !.

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l.es 1''1'agique .~, li\ ·.

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PAlU~ POULET-}lALASS J~ ET DE B lWlSE LJURAIRES-éD ITE~R S 4, rue de Bu ci.

1857 ·.. »

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