Devoir de Philosophie

Blaise Pascal

Publié le 09/04/2013

Extrait du document

pascal
Jacqueline Pascal, soeur de Blaise, se fit remarquer dans le Paris mondain. Ses poésies suscitèrent l'admiration de Corneille et de Scudéry. Religieuse à Port-Royal, elle aura une grande influence sur son frère. Pascal obtint pour sa pascaline le « privilège « exclusif de l'exploitation commerciale. Peu d'exemplaires furent vendus. Il participa plus tard à la création du premier système parisien de transport en commun, le « carrosse à 5 sols «, dont la première ligne reliait Saint-Antoine au palais du Luxembourg.

pascal

« qu'on ne trouvera qu'après sa mort.

Sous l'influence de sa sœur Jac­ queline, religieuse à Port-Royal, Blaise se retire dans la célèbre ab­ baye: il y écrit le Mystère de Jésus et surtout Les Provinciales.

Il s'agit de dix-huit lettres rédigées afin de dé­ fendre la cause janséniste contre les attaques des jésuites au sujet de !'Augustinus.

Le retentissement est immense tant l'éloquence, la passion, la clarté des propos de Pascal font mouche.

Abandonnant la géométrie « bonne pour faire l'essai, mais non pas l'emploi de notre force », il vit dans l'ascétisme et rédige Écrits sur la grâce.

Il commence une Apologie du chris­ tianisme, dont les notes éparses seront réunies plus tard sous le titre de Pensées.

Ses dernières années le voient soli­ taire, silencieux, vivant dans la mortification et la pauvreté.

Il meurt le 19 août 1662, à trente­ neuf ans : « Que Dieu ne m'abandonne ja­ mais!» L'art de penser P ascal aura été un des principaux acteurs de la renaissance fran­ çaise du xvrre siècle.

Savant, philo­ sophe, théologien, il est de toutes les controverses, de toutes les inven­ tions.

Sous sa plume se crée un véritable discours qualifié de « clas­ sique », où la fougue se marie avec une clarté de raisonnement excep­ tionnelle.

Ainsi, pour établir des vérités, Pascal part des propositions avancées en les vérifiant systémati- , NOTES DE L'EDITEUR · Avec Pascal se développe le discours « classique » : « Esprit curieux, il s'intéresse à tout et s'occupe de tout sauf de littérature.

S'il est entré bien malgré lui dans l'histoire littéraire, c'est en raison de son tempérament d'orateur.

Aimant la discussion, et même la polémique, ayant le goût de la persuasion, il développe une éloquence.( ...

) Cette fougue cependant est contrebalancée par l'acuité d'un esprit quement.

Inspirée des mathéma­ tiques, cette méthode ne peut pour­ tant être totalement rationnelle, car tout raisonnement s'appuie nécessairement sur du subjectif : pour persuader et convaincre, il faut faire appel au cœur, siège de la volonté et des vérités dites « natu­ relles » ! Ces vérités-là ne peuvent être totalement appréhendées par l'homme et par des lois fixes.

Contrairement à Descartes, Pascal admet l'existence de vérités « natu­ relles » et de vérités « divines ».

L'abbaye de Port-Royal des Champs, peinture du xvne siècle Le sommet de l'éloquence pasca­ lienne se trouve dans Les Provin­ ciales.

Entre jésuites et jansénistes se développait la « querelle de la grâce»: comment peut-on concilier le libre arbitre humain et la toute­ puissance de la grâce divine donnée aux hommes ? Alors que les jésuites estimaient que l'homme reste tou­ jours libre de faire le mal, Pascal interprète saint Augustin et, par un raisonnement « géométrique », déclare que le chrétien doté de la grâce divine ne peut résister à la bonté que Dieu lui insuffle (la « grâce efficace » ).

Le mérite de Pascal est d'avoir su, par le biais de l'ironie, rendre accessible à tous cette querelle ardue et d'avoir passionné les foules.

Machine arithmétique inventée par Pascal Jacqueline (sœur Sainte­ Euphémie), sœur de Pascal agile, capable toujours de faire le point et de se mouvoir avec une précision incomparable.

» K.

Scharer, Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, 1984.

«Dans ce XVIIe siècle, que l'on présente comme le fruit de l'équilibre et du froid bon sens où l'homme selon Descartes soumet les problèmes à la mesure de son esprit, Pascal entame un émouvant dialogue avec Dieu, s'élève dans un monde inconnu et tourne un visage angoissé à la lumière des astres.» Kléber Haedens, Une histoire de la littérature française, Grasset, 1970.

L'œuvre de Pascal, touché par la grâce, a pour but de sauver l'homme : « Un mot revient souvent sous la plume de celui qui écrit la vie de Pascal ou qui parle de son œuvre: "conversion".

Pascal n'est-il pas, en effet, un " converti " ? » Henri Gouhier, Encyclopœdia Universalis, 1989.

I, 3, 4 Roger-Viollet 2 musée de Versailles /Roger-Viollet 5, 6 Giraudon PASCALOI. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles