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BLAISE PASCAL

Publié le 08/11/2013

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pascal

Pascal peut, à juste titre, être qualifié de penseur du vertige: entre l'infiniment petit et l'infiniment grand auxquels respectivement microscope et télescope lui donnent accès, l'homme est livré à un déséquilibre incessant, tant il est vrai qu'il ne dispose pas d'un sol assuré pour ordonner un monde qui n'est pas à sa mesure.

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« VOIR AUSSI •La religion (fiche 10/ •Théorie et expérience (fiche 12/ •La justice et le droit (fiche 18/ À RETENIR • Les progrès de la science ébranlent les certitudes de l' homme • L'homme sans D i eu est misérable •Le pari: les mathématiques au service de la foi l'homme éprou v e-t-il un vertige? B.

Quels sont les moyens de fu ir ce vert ige ? C.

Sur quo i porte «le par i de Pascal »? Corrigés p.

121.

76 Le pouvoir tant recherché par les hommes n'est qu'un jeu d'apparences * et de signes •.

Il faut le respecter pour ce qu'il est, un pouvoir établi qu'il serait sans doute dangereux de remettre en cause, mais qui ne repose que sur des conventions , au contraire du pouvoir de Dieu : nous ne nous soumet­ tons pas aux grandeurs d'établissement comme nous nous soumettons à Dieu.

Notre foi fait notre grandeur.

3.

Le pari, remède à la vanité •C'est au libertin que s'adresse ce que l'on a appelé «le pari de Pascal », à celui qui précisément se fuit dans les vanités du monde .

Dans ce par i, Pascal met son talent mathématique au service de la foi et vise à convertir les libres penseur s.

La raison ne peut prouver l'existence de Dieu , car il y a une distance i nfinie entre un Dieu infini et Sa créature finie.

e La raison peut nous incliner à choisir raisonnable­ ment de vivre avec Dieu, même si on ne peut ration­ nellement prouver son existence.

«Si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien.» Parier pour Dieu, c'est se soumettre à l'Église, renoncer aux plaisirs vains et gagner le paradis.

La mise Iles plaisirs vains) est dérisoire, comparée au gain possible .

Cependant, s'il est sûr que l'on mise, il est incertain que l'on gagne.

Pascal répond que le pari s'impose.

Nous ne pouvons le refuser : dans tous les cas, je risque soit mes plaisirs terrestres, soit le salut; je par ie le fini contre l'infin i.

••. »

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