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Bramante - biographie.

Publié le 16/05/2013

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Bramante - biographie. 1 PRÉSENTATION Bramante (1444-1514), peintre et architecte italien. Formé à la cour des ducs de Montefeltro à Urbino, Bramante a réalisé la seconde partie de sa carrière à Rome, où il a approfondi sa connaissance des formes de l'Antiquité classique et réalisé de nombreux édifices, dont le célèbre tempietto de San Pietro in Montorio. 2 LES ANNÉES DE FORMATION Donato di Angelo Lazzari, dit Bramante, est né à Monte Asdruvaldo, près d'Urbino. Au cours de ses années de formation, il travaille sans doute aux côtés de Piero della Francesca et bénéficie de l'atmosphère humaniste qui règne alors à Urbino dans l'entourage du duc Federigo III di Montefeltro. Bramante s'intéresse très tôt aux problèmes de représentation de la perspective architecturale : il se montre sensible aux recherches d'Alberti et de Brunelleschi, mais également à l'art d'Andrea Mantegna. La première partie de son activité se déroule en Lombardie ; les fresques des Philosophes, qu'il réalise en 1477 pour la façade du Palazzo della Podestà, à Bergame, comptent parmi ses premières oeuvres connues. 3 LES ANNÉES MILANAISES Bramante, Santa Maria delle Grazie (Milan, Italie)<...

« Bramante, Tempietto (Rome) Construit sur le lieu où l'on pensait que saint Pierre avait été crucifié, le Tempietto se présente comme une reconstruction de l'architecture de l'église primitive : la tolos à colonnade surmontéed'une coupole.

L'architecte prévoyait également l'édification d'un cloître circulaire creusé de niches.

De savants jeux de clair-obscur confèrent à l'ensemble une monumentalitéétonnante.Bramante, Tempietto, 1502.

San Pietro in Montorio, Rome.Art Resource, NY Après la chute de Ludovic le More en 1499, Donato Bramante se rend à Rome où, jusqu’à la fin de sa vie, il travaille presque exclusivement pour le pape Jules II.

Au cours de cette période romaine, il peut s’imprégner plus profondément de l’héritage de l’Antiquité.

Il veut ranimer l’idéal classique et développe dès lors un style plus austère, plus dépouillé et plus monumental qui privilégie davantage l’harmonie et la pureté des lignes et des volumes. Bramante atteint à Rome l’apogée de son art, comme en témoignent le cloître de l’église Santa Maria della Pace (1500-1504), qui propose une savante et rigoureuse alternance de colonnes et de piliers superposés, et surtout le tempietto (« petit temple ») de San Pietro in Montorio (1502, achevé en 1510), inspiré du temple de la Sibylle de Tivoli.

Construit à l’endroit supposé du martyre de saint Pierre, l’édifice se compose d’une cellule cylindrique entourée d’un portique circulaire et surmontée d’une coupole.

L’emploi de colonnes d’ordre dorique constitue alors une innovation importante dans l’architecture de la Renaissance, et témoigne de l’abandon chez Bramante de toute influence lombarde. Aux environs de 1512, Bramante construit le palais Caprini, plus connu sous le nom de « maison de Raphaël », qui sera détruit au cours du XVII e siècle.

Sa structure, une galerie de fenêtres entourées de colonnes et surmontée d’un rez-de-chaussée en bossage inspiré du Forum de Claude, joue de l’opposition de traitement entre les deux niveaux.

Ce parti pris architectural singulier servira par la suite de modèle et sera couramment décliné dans l’architecture civile italienne. Bramante est également chargé par le pape Jules II d’un projet de grande envergure : la réunification de la villa du Belvédère (construite par le pape Innocent VIII en 1487) au palais pontifical, situé à 300 m, au flanc de la colline du Vatican. S’inspirant de l’acropole romaine de Préneste, il imagine alors deux longs portiques parallèles composés d’arcades superposées, prenant place sur trois cours successives édifiées à différents niveaux.

Le complexe monumental ainsi créé prend le nom de cortile. Cependant, le projet le plus important de Bramante demeure la reconstruction de la basilique constantinienne de Saint-Pierre.

Souhaitant élever « la coupole du Panthéon sur les voûtes du temple de la paix », l’architecte propose en 1506 un plan en croix grecque, surmonté d’une coupole au transept.

À l’extérieur du chœur prédomine le dorique ; le long de la croisée, le corinthien l’emporte.

L’aspect identique des quatre façades extérieures constitue le symbole de l’universalité de l’Église. Bramante meurt sans avoir mené à bien son projet, qui sera modifié par Michel-Ange et, plus tard, par Carlo Maderno. Protégé par quelques-unes des plus éminentes personnalités de son temps, Bramante a connu une grande renommée et marqué d’une empreinte durable l’architecture de la Renaissance italienne.

Son œuvre, diffusée notamment par Sebastiano Serlio, a exercé une influence déterminante sur de nombreux artistes, en particulier sur Antonio da Sangallo et sur Raphaël. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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