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Chateaubriand

Publié le 03/02/2012

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Très tôt tourmenté par l'écriture et l'ambition politique, Chateaubriand (1768-1848) laisse une oeuvre considérable. Il a parfaitement incarné la sensibilité de son temps, ce qui lui a valu (contrairement à Stendhal) une gloire précoce. Sa démarche personnelle s'inscrit toujours dans une perspective historique et politique.

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« en charge de la famille, l'a fait nommer.

Époque de dissipation où il fréquente les salons parisiens, y noue des amitiés solides.

S'il juge avec sympathie les premiers soubresauts révolutionnaires, il s'effraie bien vite des excès et, sur les conseils de Malesherbes, s'embarque pour un voyage outre-Atlantique (avril 1791) qui le conduira de la côte Est aux Grands Lacs avant qu'il ne regagne la France (10 décembre 1791), se marie et dans la foulée rejoigne l'armée des princes.

Blessé au siège de Thionville (septembre 1792), il parvient à gagner dans un piteux état la Belgique d'où il s'embarque pour Jersey et l'Angleterre.

C'est là qu'il connaîtra la vie de l'exilé, vivant chichement de leçons, ayant quelques aventures et travaillant à la rédaction d'un ouvrage politique (Essai sur les révolutions, Londres, 1797)- « mine d'où ü'J ai tiré la plupart des matériaux employés dans mes autres écrits », dira-t-il en préfaçant ses Œuvres complètes (1826)- accumulant les pages d'un roman futur, les Natchez, et d'une première version du Génie du christianisme dont il arrête l'impression pour rentrer en France.

Il arrive à Calais le 8 mai 1800, rejoint Paris grâce à l'appui de Fontanes, fait connaissance de Mme Récamier, se lie avec Mme de Beaumont.

L'année suivante il publie Atala, fragment détaché du Génie qui paraît dans sa version définitive en 1802 (René, autre épisode du grand livre, en sera à son tour extrait en 1805).

L'année 1803 le voit à Rome secrétaire d'ambassade auprès du cardinal Fesch, oncle de Bonaparte, puis à Sion, ministre plénipoten­ tiaire.

Il démissionne au lendemain de l'exécution du duc d'Enghien (mars 1804) et passe à l'opposition définitive au régime impérial.

Il entreprend un voyage en Orient (1806- 1807) en quête d'images pour l'épopée en prose des Martyrs (1809) : il en tirera la relation de l'Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811).

À la chute de l'Empire il publie un violent pamphlet, De Buonaparte et des Bourbons (1814).

Nommé ministre plénipotentiaire en Suède (poste qu'il n'occupera pas) et colonel de cavalerie par Louis XVIII, il émigre une seconde fois aux Cent-Jours.

Au lendemain de Waterloo, devenu pair de France, il se tourne vers l'ultracisme, publie De la Monarchie selon la Charte (1816), fonde le Conservateur. »

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