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Discours sur la mort de Louise Michel

Publié le 01/03/2023

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« Cette avec la plus grande des tristesses que nous venons d’apprendre la mort d’une des plus célèbres représentantes du rôle joué par les femme dans la Commune de Paris, aujourd’hui 9 janvier 1905.

Féministe engagée, militante anarchiste, écrivaine, institutrice, franc-maçonne française tant de mots décrive cette gande femme mais un seule lui est totalement dévoués. Louise Michel est décédée ce matin d’une pneumonie à Marseille, elle était une figure majeure de la Commune de Paris ; née le 29 mai 1830 dans la Haute-Marne, elle s’impliquera toute sa vie tant politiquement que militairement dans cette lutte acharnée. Élevée dans le château de Vroncourt où elle y est née, Louise Michel est la fille naturelle de la servante Marie-Anne Michel et probablement du fils du châtelain Laurent Demahis.

Elle portera jusqu’à ses 20 ans le patronyme de son grand-père Etienne-Charles Demahis.

C'est de son grand-père justement que lui vient le goût de la culture classique où dominent l'héritage des Lumières, surtout Voltaire et Jean-Jacques Rousseau.

Très jeune, son tempérament altruiste ressort grâce à une solide instruction et une éducation libérale.

En 1850, à la mort des grands parents Demahis son appartenance au milieu social commode de ses chaperons prend fin. Malgré un petit pécule, Louise et sa mère sont forcées de quitter le château de Vroncourt. Habituellement appelée Mademoiselle Demahis, elle doit quitter son nom pour prendre celui de sa mère. Elle obtient son brevet de capacité permettant d'exercer la profession de "sous-maîtresse" en poursuivant ses études à Chaumont.

Contestant de prêter serment à Napoléon III, elle ne peut exercer son métier d’institutrice.

Elle crée donc en 1852 une école libre à Audeloncourt ; puis fin 1954, une à Clefmont et à Millières.

Elle se rend à Paris en 1856 après quelques années d’enseignement.

A 26 ans, elle développe des activités littéraires, pédagogiques et politiques et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires de Paris des années 1860. Durant ces années d’enseignement à Paris, elle ouvre deux externat et prépare les épreuves du baccalauréat en suivant des cours animés par les républicains Jules Favre et Eugène Pelletan qui élargissent son avenir politique.

Elle écrit des poèmes sous le pseudonymes d’Enjolras et devient adhérente de l’Union des poètes en 1862.

Elle entretient par ailleurs une correspondance avec Victor Hugo commencé en 1850. En 1869, elle devient secrétaire de la société démocratique de moralisation, pour aider les ouvriers.

Elle est adepte du mouvement révolutionnaire et républicain de Auguste Blanqui et devient blanquiste. En 1871, au début de la Commune de Paris, elle participe activement aux actions autant en première ligne qu’en soutien.

Elle a fait feu sur l'hôtel de ville habillée en garde nationale lors d’une manifestation réprimée.

Elle était propagandiste, garde au 61e bataillon de Montmartre, ambulancière et combattante, elle a animé le club de la Révolution.

Elle participe aussi activement, les 17 et 18 mars 1871, à l’affaire des canons sur la butte Montmartre.

Elle rencontre Georges Clemenceau, elle fait partie de l’aile révolutionnaire la.... »

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