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Dubcek (Alexandre)

Publié le 04/01/2012

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1. L'élection d'Alexandre Dubcek, te 5 janvier 1968, au poste de premier secrétaire du Parti communiste tchécoslovaque, marque la fin d'une époque dans l'histoire politique de la Tchécoslovaquie. Elle consacre le retrait du vieux dirigeant stalinien Antonin Novotny qui occupait la scène depuis 1953. Avec Alexandre Dubcek, qui est né l'année où Novotny adhérait au Parti communiste, c'est une nouvelle génération qui accède aux responsabilités suprêmes. Si cette promotion apparait plus comme une étape de transition que comme une rupture, la jeunesse d'Alexandre Dubcek, sa nationalité slovaque, son libéralisme modéré témoignent cependant d'une évolution irréversible.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100098 \LINK0104701051PE_0490T Dubcek Alexander Homme d'Etat tchécoslovaque * 27.11.1921, Uhrovec, Slovaquie + 7.11.1992, Prague Mécanicien de métier, Dubcek participe, après la Seconde Guerre mondiale, à la fondation du Parti Communiste slovaque, dont il devient le premier secrétaire en 1963.

Réformateur communiste, désireux de promouvoir un "socialisme à visage humain", il critique le néo-stalinien Antonín Novotný, premier secrétaire du Comité central du parti communiste tchécoslovaque depuis 1957.

Succédant à ce dernier en 1968, il amorce une nette libéralisation du régime, caractérisée par la liberté de la presse et la démocratisation des structures de l'Etat.

C'est la période connue sous le nom de "Printemps de Prague", au cours de laquelle il tente de donner une assise démocratique au système socialiste et d'établir des rapports à la fois fidèles et indépendants avec Moscou.

L'expérience est brutalement interrompue par l'entrée en Tchécoslovaquie des troupes du Pacte de Varsovie, le 21 août 1968.

En 1969, Dubcek est évincé de la tête du parti par Gustav Husák.

Après l'effondrement du communisme, il est réhabilité par la "révolution de velours", et élu à l'unanimité président de l'Assemblée fédérale en 1989.

En 1992, il devient président du parti social-démocrate.

Son livre de mémoires s'intitule "Vivre pour la liberté". 1. »

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