Ernets Renan Biographie
Publié le 03/05/2015
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«
jour, et inquiétant ses ma îtres, un ent êtement tout breton dans ses id ées. Renan avait
alors quinze ans. L’abb
é Dupanloup lui fit faire à nouveau sa rh étorique, et il la fit sans
grand succ
ès, un peu effac é au milieu des jeunes gens d’ élite que l’illustre directeur avait
r
éunis dans cette maison. R ésolument, à la fin de son ann ée au petit s éminaire de Saint
Nicolas, le rh
étoricien entra au grand s éminaire de SaintSulpice, à la maison de
philosophie d'Issy, et devint l’abb
é Renan. L à, il eut pour ma îtres MM. Gosselin et Manier,
de la Compagnie de SaintSulpice. Quelques ann
ées apr ès, il vint dans la maison de
th
éologie, au s éminaire de Paris, à côté de l’ église SaintSulpice. On y voit encore sa
cellule. Il y avait alors parmi les directeurs du s
éminaire un homme d’une science plus
qu’
éminente et dont le haut talent frappa singuli èrement le jeune s éminariste. C’ était
l’abb
é Le Hir. Il professait l’ex égèse biblique et faisait au jeune clerg é un cours d’h ébreu.
Renan se passionna à son école pour les études de linguistique et devint rapidement un de ses meilleurs élèves. Il a trac é luim ême le portrait de son ma ître : « M. Le Hir, ditil, é tait un savant et un saint ; il était éminemment l’un et l’autre. Cette cohabitation dans une m ême personne de deux entit és qui ne vont gu ère ensemble se faisait chez lui sans collision trop sensible, car le saint l’emportait absolument et r égnait en ma ître. Pas une des objections du rationalisme qui ne soit venue jusqu’ à lui. Il n’y faisait aucune concession, car la v érité de l’orthodoxie ne fut jamais pour lui l’objet d’un doute. C’ était l à, de sa part, un acte de volont é triomphante plus qu’un r ésultat subi. M. Le Hir rappelle, à beaucoup d’ égards, Dellinger par son savoir et ses vues d’ensemble ...... J’avais toujours eu l’intention de proposer à mes confr ères de l'Acad émie des Inscriptions et belleslettres de le nommer membre libre de notre Compagnie ; il e ût rendu, je n’en doute pas, à la Commission du Corpus des inscriptions s émitiques, des services consid érables. Sa mine é tait étrange : il avait la taille d’un enfant et l’apparence la plus ch étive, mais des yeux et un front de la compr éhension la plus vaste. Sa pi été était vraiment comme les m ères perles dont parle Fran çois de Sales, qui vivent emmy la mer sans prendre aucune goutte d’eau marine, etc. ». On voit que l’exs éminariste rend hommage à son ancien ma ître. Du reste, il conserva pour tous les anciens directeurs de SaintSulpice un souvenir d’estime qui fit na ître des r éflexions absolument étranges sous la plume de cet ennemi acharn é de l'Eglise. Parlant du s éminaire de SaintSulpice, l’acad émicien écrivait : « C’est, avant tout, une école de vertu... Ce qu’il y a de vertu dans SaintSulpice suffirait pour gouverner un Monde, et cela m’a rendu difficile pour ce que j’ai trouv é ailleurs ». Des pr êtres en g énéral, Renan, devenu sceptique et ath ée, écrivait encore : « Le fait est que ce qu’on dit des moeurs cl éricales est, selon mon exp érience, d énu é de tout fondement. J’ai pass é 13 ans . »
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