Georges Clemenceau
Publié le 28/02/2012
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(1841-1929) Georges Clemenceau est né à Mouilleron-en-Pareds (petit village de Vendée) en 1841. et il est mort à Paris en 1929. Il est le plus grand homme d'État de la IIIe République. Redouté pour son éloquence, ses bons mots (souvent féroces !), sa plume acérée, ou encore ses pistolets (il se battit en duel à de multiples reprises). Clemenceau avait été surnommé « le Tigre « ou encore « te tombeur de ministères «. Il fut élu député radical en 1871. Il dirigea un grand ministère de 1906 à 1909. Il fut rappelé au pouvoir par Poincaré en 1917, au moment des pires difficultés de la Grande Guerre. Par son action énergique, il mérita les titres de « Sauveur de la Patrie « et de « Père la Victoire «.

«
Georges Clemenceau
«Je fais la guerre»
«Le Tigre»...
«Le Pere la Victoire»...
autant de surnoms qui confirment la
forte personnalite de ce fils du bocage.
Ne a Mouilleron-en-Pareds, petit village
de Vendee, le 28 septembre 1841, Geor-
ges Clemenceau sort d'une famille de
bourgeois republicains et protestants.
Comme son pere, il fait sa medecine;
il commence sa vie publique apres le
4 septembre 1870, comme maire du
XVIIP arrondissement de Paris.
Depute de cette vile en 1876, il dirige le
parti radical et siege a l'extreme gauche.
Il melte la vie dure aux gouvernements
opportunistes; on le surnomme le «torn-
beur de ministeres».
De temperament
bouillant, materialiste et athee, d'une
eloquence mordante, la face
barree
d'une moustache tombante et touffue, it derange, se fait partout des ennemis et
deconcerte ses collegues.
Mais it incarne
bientot le
nationalisme revanchard;
compromis dans le scandale de Pana-
ma, il disparait pendant neuf ans de la
scene politique, mais continue son acti-
vite de journaliste.
L'affaire Dreyfus le ramene aux pre-
miers rangs; c'est dans son journal,
L'Aurore, que Zola publie sa fameuse
lettre «J'accuse», en janvier 1898.
En1902, la victoire des dreyfusards le fait
sinateur.
En 1906, il est ministre de
l'Interieur, «premier flic de France»,
dira-t-il, puis president du Conseil.
Il se montre actif et autoritaire; en anti-
clerical acharne, il active la separation
de l'Eglise et de l'Etat; it reagit violem- 1841-1929
ment contre les troubles sociaux et
s'oppose ainsi a Jaures.
S'il rompt avec
les socialistes,
it
ne rallie pas pour
autant les moderes, hostile a Pimp& sur
le revenu preconise par Joseph Caillaux,
son ministre des Finances.
Pendant la guerre, il se rend tres popu-
laire par son patriotisme intransigeant;
nouveau jacobin, it preche ('effort et le
sacrifice pour la victoire.
Poincare, qui
ne I'aime pourtant pas, l'appelle a la pre-
sidence du Conseil en 1917.
Il y exerce
une quasi-dictature de salut public; il re-
prime le defaitisme, obtient, en 1918,1a
formation du commandement unique au
profit de Foch.
L'armistice du 11 no-
vembre 1918 consacre sa popularite.
Toujours au pouvoir en 1919, il joue un
role considerable a la conference de la
paix; sa responsabilite est grande dans
les erreurs du trait& de Versailles.
Battu aux elections presidentielles de
1920, il en concoit un amer depit; il se
retire en Vendee, abandonnant toute vie
politique.
11 meurt a Paris le 24 novem-
bre 1929.
De nos jours, le vieux tribun fait un peu
figure d'image d'Epinal; it occupe near
moins une bonne place dans la galerie
des sauveurs de patrie, a la maniere des
de Gaulle et des Churchill.
Georges Clemenceau
«Je fais la guerre»
«Le Tigre»...
«Le Père la Victoire»...
autant de surnoms qui confirment la
forte personnalité de ce fils du bocage.
Né à Mouilleron-en-Pareds, petit village
de Vendée, le 28 septembre 1841, Geor
ges Clemenceau sort
d'une famille de
bourgeois
républicains et protestants.
Comme son
père, il fait sa médecine;
il commence sa vie publique après le
4 septembre 1870, comme maire du
XVIII e arrondissement de Paris.
Député de cette ville en 1876, il dirige le
parti radical et siège à l'extrême gauche.
Il mène la vie dure aux gouvernements
opportunistes; on le surnomme le
«tom
beur de ministères». De tempérament
bouillant, matérialiste et athée, d'une
éloquence mordante, la face barrée
d'une moustache tombante et touffue, il
dérange,
se fait partout des ennemis et
déconcerte ses collègues. Mais il incarne
bientôt le nationalisme revanchard;
compromis dans le scandale de Pana
ma, il disparaît pendant neuf ans de la
scène politique, mais continue son acti
vité de
journaliste.
L'affaire Dreyfus le ramène aux pre
miers rangs;
c'est dans son journal,
L'Aurore, que Zola publie sa fameuse
lettre «J'accuse», en janvier 1898.
En
1902, la victoire des dreyfusards le fait
sénateur.
En 1906, il est ministre de
l'Intérieur, «premier flic de France»,
dira-t-il, puis président du Conseil.
Il se montre actif et autoritaire; en anti
clérical acharné,
il active la séparation
de l'Eglise et de l'Etat; il réagit violem-
1841-1929
ment contre les troubles sociaux et
s'oppose ainsi à Jaurès. S'il rompt avec
les socialistes, il ne rallie pas pour
autant les
modérés, hostile à l'impôt sur
le revenu préconisé par Joseph Caillaux,
son ministre des Finances.
Pendant la guerre, il se rend
très popu
laire par son patriotisme intransigeant;
nouveau jacobin, il
prêche l'effort et le
sacrifice pour la victoire. Poincaré, qui
ne l'aime pourtant pas, l'appelle à la
pré
sidence du Conseil en 1917. Il y exerce
une quasi-dictature de salut
public; il ré
prime le défaitisme, obtient, en 1918, la
formation du commandement unique au
profit de Foch.
L'armistice du 11 no
vembre 1918
consacre sa popularité.
Toujours au pouvoir en 1919, il joue un
rôle considérable à la conférence de la
paix; sa responsabilité est grande dans
les erreurs du traité de Versailles.
Battu aux élections présidentielles de
1920, il en conçoit un amer dépit; il se
retire en Vendée, abandonnant toute vie
politique. Il meurt à Paris le 24 novem
bre 1929.
De nos jours, le vieux tribun fait un peu
figure d'image d'Epinal; il occupe néan
moins une bonne place dans la galerie
des
sauveurs de patrie, à la manière des
de Gaulle et des
Churchill..
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