GERARD DEPARDIEU par Robert Chazal
Publié le 15/03/2014
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GERARD DEPARDIEU
par Robert Chazal
Il n'a rien appris et il sait tout. Il a l'air d'un bloc inattaquable et il est d'une extrême sensibilité. Il n'est pas beau et il est séduisant. Il paraît brutal et c'est un charmeur. Sa fran¬chise semble évidente et il prétend qu'il aime mentir. Gérard Depardieu est un comédien né. Pas de légende à lui construire ; sa vie en est une. Il raconte ses difficiles débuts dans l'existence sans hypocrisie ni forfanterie. S'il est devenu comédien c'est parce c'était écrit. Ça ne l'étonne pas. C'est comme ça. Mais il ajoute : « Je suis un passionné. Si, demain, j'ai le coup de foudre pour une autre vie ; je change tout de suite «.
Pourtant, depuis qu'à l'âge de 16 ans, chez Laurent Cochet, il a découvert et aimé d'instinct Alfred de Musset, Gérard Depar¬dieu n'a cessé de progresser. Il est unique dans son domaine de la fantaisie au sens le plus fort du terme, dans son désir et sa puissance de renouvellement, dans sa volonté de collaborer pleinement avec les metteurs en scène : « Je travaille le moins possible afin d'être le plus disponible pour le réalisa¬teur... Je ne travaille pas mes personnages, je les vis. «
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Depardieu Gérard
Comédien français
* 27.12.1948, Châteauroux, Indre
D'origines modestes, il s'enfuit du domicile familial à l'âge
de 13 ans, suit d'abord des cours au Théâtre National
Populaire et apparaît à partir de 1965 dans différents rôles
au théâtre et au cinéma.
Il impose véritablement son talent en
1974 dans "Les Valseuses" de Bertrand Blier aux côtés de Miou-
Miou et de Patrick Dewaere, avant de faire partie dans les
années quatre-vingt des stars du cinéma français les plus
convoitées.
Il incarne souvent des personnages qui cachent un
coeur tendre derrière une façade de rudesse.
Sa physionomie
hors du commun lui permet d'interprêter le rôle de "Cyrano de
Bergerac" (1991), quasiment taillé sur mesure pour lui.
Parmi
ses autres films célèbres figurent notamment "1900" (1976),
"Le Dernier métro" (1980), "Danton" (1982), "Green Card"
(1990), "Christophe Colomb" (1992), "Germinal" (1993).
Des
réalisateurs anglo-saxons lui offrent de beaux rôles : Nick
Cassavetes dans "Décroche les étoiles" (1996), Kenneth Branagh
dans "Hamlet" (1996), Randall Wallace dans "L'Homme au masque
de fer" (1997).
En 1998, il réalise avec Fred Auburtin "Un
pont entre deux rives", dédié à Carole Bouquet, sa compagne à
l'écran comme à la ville.
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