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Jean-Jacques Rifaud

Publié le 13/10/2013

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Après douze années passées en Égypte, Jean-Jacques Rifaud regagne la France via l'Italie. Arrivé à Marseille en septembre 1827, il tente de vendre à la Ville ses dessins et les antiquités qu'il a rassem­blées pour son propre comp­te, son objectif étant de cons­tituer un musée municipal dont il serait le conservateur. Hélas, la cité phocéenne ne sera pas intéressée.

 

Refus identique à Paris, où Bon Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, écrit : « Ses dessins laissent à désirer sous le rapport du sty­le et de la correction, et on ne pourrait les publier qu'en les soumettant à un choix sé­vère. « Sans parler du célèbre Jean-François Champollion, qui trouve son catalogue « absurde «.

« d'autres voyageurs, il rassem­ ble quantité de dessins et de notes tant sur l'Égypte anti­ que que sur celle de son temps.

Toutefois, la qualité scientifique et artistique de ses dessins laisse à désirer car, s'ils révèlent la curiosité de l'homme, ils sont d'une gau­ cherie et d'une naïveté évi­ dentes.

Mais, si les perspecti­ ves sont hasardeuses et les paysages minimalistes, Rifaud comble une lacune des mem­ bres de l'expédition française en ce sens qu'il s'intéresse à la figure du fellah.

Il représente par le dessin la vie des diffé ­ rentes ethnies d'Égypte , les costumes, les lieux publics, les fêtes, les danses ...

En outre, il n'hésite pas à décortiquer la moindre plante exotique pour en reproduire les détails les plus significatifs et s'intéresse à la faune, qu'il dessine sous toutes ses aspects, depuis le brochet du Nil jusqu'au sque­ lette de la gazelle du désert.

Retour en France et pérégrination en Europe A près ,douze années passées en Egypte, Jean-Jacques Rifaud regagne la France via l'Italie.

Arrivé à Marseille en septembre 1827, il tente de vendre à la Ville ses dessins et les antiquités qu'il a rassem­ blées pour son propre comp­ te, son objectif étant de cons­ tituer un musée municipal dont il serait le conservateur .

Hélas, la cité phocéenne ne sera pas intéressée.

Refus identique à Paris, où Bon Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, écrit : « Ses dessins laissent à désirer sous le rapport du sty­ le et de la correction, et on ne pourrait les publier qu'en les soumettant à un choix sé­ vère .

» Sans parler du célèbre Jean-François Champollion, qui trouve son catalogue « absurde ».

Déçu mais loin de se résigner, Rifaud essaie de publier ce qu'il appelle son « grand ou­ vrage » : le recueil des 6 000 dessins élaborés en Égypte.

Pour financer son projet, il parcourt toute l'Europe, pas­ sant par Paris, Bruxelles, Mu­ nich, Saint-Pétersbourg, Ge­ nève, à la recherche de richis­ simes souscripteurs.

Mais l'édition de son grand ouvra­ ge ne sera jamais achevée et, sur les trois cents planches prévues, seules deux cent cin­ quante seront imprimées.

Rifaud publiera néanmoins ses notes de voyage sous le titre Tableau de l'Égypte et de la Nubie et des lieux cir­ convoisins ; ou itinéraire à l'usage des voyageurs qui vi-. »

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