Jean-Jacques Rousseau

« réelle en s'adaptant à la Volonté générale.

"Celui qui n'obéit pas à la Volonté générale, doit être obligé d'obéir par la communauté.

On peut donc le contraindre à être libre." Les incorrigibles devaient être tués.

"Si des intérêts particuliers apparaissent et parvien­ nent à devenir influents grâce à des groupes de pression, l'intérêt public devient vague.

Il ,ne s'ensuit pas que la Volonté générale est détruite, mais qu'elle est supplantée par au­ tre chose.

Les citoyens sont devenus des es­ claves.

Ils ne possèdent plus de liberté et plus de volonté propre." D'un autre côté, Rous­ seau soulignait le droit du peuple de partici­ per au gouvernement, et il était partisan de l'égalité des hommes.

Dans Le Contrat social, ainsi que dans les idées qu'il préconisa pour une constitution en Pologne, en 1772, on retrouve les idées spartiates qu'il affectionnait dans sa jeunes­ se.

Sa constitution n'eut pas l'occasion d'être établie en Pologne, puisque les partages de cette nation mirent fin à son entité d'Etat in­ dépendant.

Durant sa vie, les propositions de Rousseau furent aussi bien rejetées .

par la France mo­ narchiste et catholique que par Genève, répu­ blicaine et protestante.

Ses livres furent inter­ dits, et un ordre d'arrestation fut lancé con­ tre lui.

Heureusement, il y avait toujours des amis influents pour l'aider.

Le philosophe écossais A droite: Illustration du livre de Rousseau, Discours sur l'origine de l'inégalité.

Le bon sauvage rencontre des gens civilisés.

Ci-dessous: Page d'une édition il­ lustrée ancienne de L'Emile ou de l'éducation.

David Hume convainquit le roi d'Angleterre George III d'assurer une pension à Rous­ seau.

Rousseau continua à croire que ses amis complotaient contre lui et, finalement, il se fâcha avec bon nombre de ses bienfaiteurs.

Jean-Jacques Rousseau mourut dans l'asile que lui avait offert monsieur de Girardin dans sa terre d'Ermenonville.. »