Jean-Jacques Rousseau

« Muses galantes.

Il se maria avec une lingère, dont il eut cinq enfants, tous placés aux Enfants-Trouvés (l' Assistance publique de l'époque).

Son deuxième DISCOURS succès, littéraire celui-ci, survint en 1750, lorsqu'il remporta le premier prix du concours del' Académie des SUR l:OIIDINlt.

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Cette réussite lui apporta la noto­ riété, mais, paradoxalement, il se remit à ses obscurs tra­ vaux de musique, menant une vie modeste mais libre.

En 1755, après la composi­ tion d'un autre opéra, Le Devin du village (en plein ·1 ::·· conflit entre la musique française et la musique italienne) , et après avoir écrit plusieurs articles consa­ crés à la musique pour l' Encyclo­ pédie - il fréquentait alors Mme d'Epinay, Grimm, Diderot et d'Alembert -, il publia son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité par- mi les hommes ; pour la pre­ mière fois, on y trouve énoncée clairement l'idée de la bonté naturelle de l'homme.

De la philosophie à la confession A partir de 1751, il se déta­ cha peu à peu des ency­ clopédistes et des philosophes.

Il se brouilla avec Grimm et Diderot, puis avec Mme d'Épi­ nay, se retrouvant alors à Mont­ morency (1757), chez le maré­ chal de Luxembourg.

Il y tra­ vailla pendant quatre ans dans un calme relatif ; la Lettre à d'Alembert Frontispice de l'édition originale du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755) Jean-Jacques Rousseau herborisant à Ermenonville Monument érigé à Genève à Jean-Jacques Rousseau (1758), condamnation du théâtre au nom de la morale, fut une réponse à l'article Genève de l' Encyclopédie écrit par d'Alembert mais inspiré par Voltaire ; Julie ou laNouvelleHéloïse(1761), un roman, posait à nouveau le problème de l'homme naturel et social ; Du Con­ trat social (1762) définit le pacte qui doit assurer à chaque citoyen liberté et égalité, ouvrage qui inspira fortement la pensée révolu­ tionnaire ; Émile (1762) dé­ veloppe un projet d'éducation idéale.

Cet ouvrage, dont un passage célèbre La Profession de foi du vicaire sa­ voyard fait l'apologie d'une religion sans dogme, l'obligea à se réfugier en Suisse (1762).

Pendant huit ans, Rousseau mena une vie errante, tra­ qué et persécuté, persuadé qu'il était victime d'un complot; malgré la me­ nace d'une arrestation, il revint à Paris en 1770.

Il se remit à copier de la musique et, comme pour se justi­ fier, composa ses textes les plus cé­ lèbres, publiés après sa mort : les Confessions, chef-d'œuvre de l'au­ tobiographie, Les Rêveries du pro­ meneur solitaire et les Dialogues.

En 1778, il quitta une ~;.,.,: ,..., c ..

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