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John Stuart Mill (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).

Publié le 10/02/2016

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Auteur extrêmement fécond et travailleur infatigable, John Stuart Mill a laissé une œuvre importante consacrée autant à la philosophie des sciences qu’à la morale et à la réflexion sur le droit et la politique.

Se réclamant de Jeremy Bentham autant que de David Hume, John Stuart Mill est le penseur qui a su concilier utilitarisme et altruisme. Socialiste libéral, il a construit une réflexion politique concrète et originale qui fait de lui une référence incontournable dès que l'on parle de liberté.

Contemporain d’Auguste Comte et de Karl Marx, mais aussi de Cournot et de Darwin, John Stuart Mill épouse pleinement les préoccupations de son siècle: l’économie politique et la philosophie des sciences.

Élu à la chambre des communes, Stuart Mill défendra des idées très progressistes en se prononçant notamment en faveur du vote des femmes et de l’abolition de la peine de mort. Sa pensée a profondément marqué le libéralisme politique et économique anglais.

« 1 Principales œuvres 1 l ~ Auteur extrêmement fécond et travailleur infatigable, John Stuart Mill a laissé une œuvre importante consacrée autant à la philosophie des sciences qu'à la morale et à la réflexion sur le droit et la politique.

Système de logique lêgitimement de ceux dans L'Utilitarisme (1843) lesquels l'homme doit être (1863) L'ouvrage renouvelle l'em-laissê entièrement libre de Un des textes les plus êtu- pirisme sur la base de l'as- son choix.

Stuart Mill estime diês dans les pays de langue sociationnisme empruntê â que les gouvernements peu- anglaise.

C'est un texte court Hume.

C'est, en partie, une vent interdire , par la Iêgis- mais extrêmement corn- rêponse â Wùliarn Whewel, Jation, les actes pouvant por- plexe car c'est une tenta- qui pensait que la connais- ter prêjudice aux intêrêts tive de compromis: Stuart sance est impossible sans d'autrui, mais qu 'ils n'ont Mill essaye de conserver vêritês nêcessaires.

Stuart pas Je droit de promulguer l'êthique du plaisir de Mill repousse l'idêe même des lois pour protêger les Jeremy Bentham en la sous- de la connaissance nêces- gens contre eux-mêmes.

trayant au reproche, exprirnê saire, expliquant que les prin- Auguste Comte par Thomas Carlyle, d'être cipes ne sont que des gênê - une cmorale de pourceau».

ralisations fournies par l'ex- et le positivisme Pour ce faire, il êtablit une pêrience.

(1865) distinction entre les plai- De la Uberté Cette œuvre est une êtude sirs nobles et les plaisirs critique dêtaillêe qui parut bas, entre la satisfaction et (1859) tout d'abord sous la forme le bonheur , entre les plai- Très controversê dans les d' une sêrie d'articles dans sirs du corps et ceux de l'in - annêes qui ont suivi sa la Westminster Review .

Stuart telligence.

«Le bonheur, qui publication, cet essai a êtê Mill y dêclare que la philo- est le critêrium utilitaire de fort admirê par les libêraux sophie des sciences consiste ce qui est bien dans la du xx • siècle.

Son objet en deux recherches princi-conduite, n'est pas le bon- principal est d'offrir un cri- pales portan t, d 'une part , sur heur propre de l'agent mais tère permettant de distin- les mêthodes d'investigation celui de tous les intêressês ».

1 guer les cas dans lesquels et, d'autre part, sur ce que la sociêtê peut intervenir l'on doit exiger des preuves .

«]ohn Stuart Mill excelle à préciser une idée, à démêler un principe, à le retrouver sous une foule de cas différents, à réfuter, à distinguer, à argumenter.

Il a la finesse, la patience, la méthode et la sagacité d'un légiste.» Hippolyte Adolphe Taine, Histoire de la littérature anglaise J. »

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