Lévi (Eliphas)

« des groupes martinistes), du pythagoricien hébraïsant Fabre d'OIIveL 4 Désormais sa voie est tracée : il sera le rassembleur des traditions occultistes, le mage des temps modernes .

Traduisant son nom en hébreu, il devient Éliphas Lévi, se plonge dans la kabbale, fonde en 1854 la ..

Revue philosophique et religieuse..

(qui ne durera pas long­ temps, mais qui compte parmi ses collaborateurs Michelet et Littré), multiplie livres et conférences sur les grands thèmes de l'occultisme, se livre à des expériences d'al­ chimie et laisse courir le bruit qu'il est une réincarnation de Nicolas Flamel, quand ce n'est pas de Rabelais .

Devenu célèbre, il prend soin de limiter le nombre de ses disciples.

Selon Julien Tondriau, il les recrute volon­ tiers parmi des personnes fortunées et férues d'occul­ tisme, à qui il dispense des Initiations par correspon-) dance.

Au nombre de ces néophytes figurent Mme Hanska, la veuve de Balzac, et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier et femme de Catulle Mendès.

· 5 Les livres d'Eiiphas Lévi («Dogme et Rituel de haute magie ...

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La Clef des Grands Mystères "• ..

Le Grand Arcane "• ..

Histoire de la magie») sont moins l'exposé d'une doctrine définie qu'un panorama des sciences occlllltes et de la magie, tiré des nombreuses lectures de l'auteur et enrichi d'un abondant apport dû à sa propre imagination.

Ils ont rallié beaucoup d'adeptes à l'ésotérisme et contribué à inspirer, semble-t-il, les rites actuels des hauts grades de la franc-maçonnerie.

L~ terme d' « occultisme " semble même avoir été employé pour la première fois par Éliphas Lévi, vers 1850, pour désigner l'ensemble des doctrines secrètes de l'An tiquité, entre lesquelles il esquissait une sorte de syn­ crétisme.. »