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PASCAL (BLAISE)

Publié le 20/06/2012

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pascal

Leur fureur ne connut plus de bornes, et, à force d'intrigues, ils parvinrent à faire lmller publiquement ces fatales lettres; mais, comme c'est l'ordinaire, elles n'en furent que plus recherchees. Au reste, elles n'avaient pas besoin de la persécution pour avoir du relief; leur mérite était apprécié par tous les hommes de goût que la passion et l'esprit de parti n'ayeuglaient pas. Selon Voltaire, quelqu'un ayant demandé à Bossuet quel ouvrage ...

Son style coule avec limpidité, avec naturel , comme ses pensées. Les mots se rangent sans effort sous sa plume ; et telle était la sûreté de son goût, que ses oeuvres sont parvenues jusqu'à nous sans avoir vieilli d'un jour...

pascal

« ques par la seule fore~ ùe son genie, et panint, sans le secours d'aucun maître, jusqu 'à la trente-deuxième proposition d'Euclide.

Son p~re, homme d'esprit ct de sens, clTraye du prodigieux developpement de cette jeune intelligence, retira a son fils tous ses livres, et dèi'endit même qu'on parlùt devant lui de sciences ct de littérature.

Vaines précautions! Le génie qui lui avait r0vélé la scie11ce des nombres l'éleva de lui-mèmc aux grandes verites de la philo­ sophie, et l'initia Jans tous les secrets de la parole : ainsi Pascal fut en tout son propre ouvrage.

La publication de son traité des sections coniques Je rangea au nombre des savants les plus distingués de son temps; ct il n'avait pas encore quinze ans.

Ses découvertes sur la pesanteur de l'air et sw· l' équi­ libre des liqueurs achevèrent sa réputation.

Mais son œuvre capitale, cette œuvre unique dans son genre, qui lui a valu l'admiration de la postérité et les honneurs de la persécution, ses Lettres pro­ vinciales enfin, appartiennent au petit nombre d'é~ crits polémiques qui ont survécu à la circonstance qui les a fait naltre.

On sait qu'elles étaient spécia~ )ement destinées a attaquer la morale souple et re,.

lùchée des jésuites.

Il avait allaire it des adversaires puissants et habiles; cependant il ne craignit point d'engager Je eomhat : mais il 1:onnaissait trop bien son puhlk poul' présentN' la luHt• ~ous nn t1speci st'· fil'U\: illl!Î dOH!i!l 1'1!ppMt•Htt1 dl' li! plnÎ"1iiiÜ'fit ('[. »

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