PAUL ÉLUARD
Publié le 17/01/2022
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Les premiers poèmes d'Éluard, recueillis dans Capitale de la douleur (1926), L'Amour, la Poésie (1929), La Vie immédiate (1932), La Rose publique (1934), Les Yeux fertiles (1936), illustrent, par de perpétuels chevauchements entre le monde réel et le monde du rêve, l'attitude surréaliste. Puis Éluard renonce à une inspiration uniquement subjective : ses derniers recueils le montrent profondément engagé dans la résistance nationale ou les batailles politiques. Paul Eluard est un poète-né, au regard limpide et à la voix pure. Sa poésie, proche de la sensation primitive, traduit son intimité avec la nature, avec les objets, avec un être cher. Qu'elle chante l'amour ou la liberté, elle révèle la ferveur d'une âme accueillante et généreuse. Avec des mots très simples, mais harmonieusement associés, elle énonce un message de communion : Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.
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