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Robert Bourassa

Publié le 06/02/2012

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Professeur d'économie à l'université d'Ottawa, il fut conseiller spécial au département fédéral des finances sur les problèmes économiques et financiers (1936-1965). Élu pour la première fois à la législature québécoise en 1966, il succéda à Lesage à la tête du parti libéral et conduisit celui-ci à la victoire aux élections provinciales de 1970. Il devint le plus jeune Premier ministre, assumant également les Finances ; il les abandonna pour s'occuper du ministère des Affaires intergouvernementales. Chef du parti libéral du Québec, il fut renversé en novembre 1976 en même temps qu'une dizaine de ses ministres, et démissionna. Il fut réélu à la tête du parti libéral en 1983, et constitua un nouveau gouvernement en 1985 à l'issue des élections gagnées par les libéraux. Mais l'échec du référendum de 1992 sur la révision de la constitution mina sa position et le poussa à démissionner, officiellement pour raisons de santé.

 

« Bourassa (Robert) 87 Le 17 janvier 1970, Robert Bourassa est élu sans diffi­ culté chef du ParU libéral.

Parallèlement à ses activités politiques, il poursuit une carrière universitaire, enseignant à l'université de Montréal, à l'université Laval de Québec et à l'université anglophone Sir George Williams d'Ottawa.

4 Après les élections du printemps 1970, le gouverne­ ment Bourassa tente de mettre en pratique sa théorie du • fédéralisme rentable D, fondée sur l'idée que la province devrait pouvoir retirer des avantages financiers de son appartenance à la Confédération.

Le Parti libéral a mené la campagne électorale sur ce thème et sur la promesse de créer 100 000 emplois en un an.

La situation ne semble guère se prêter à la réalisation de tels projets : le chOmage ne cesse d'augmenter et d'autre part le ParU libéral fédéral, mené par P.

E.

Trudeau, ne laisse pas un grand champ d'action au Premier ministre Bou­ rassa.

5 Aux élections de 1973, le Parti libéral remporte 55 Ofo des suffrages et 90 0/o des sièges (102 députés libéraux sur 110 élus), ce qui constitue la plus forte victoire poli­ tique dans l'histoire parlementaire du Québec.

Aux élec­ tions du 15 novembre 1976 le Parti libéral subit une chute brutale et perd environ les trois quarts de ses sièges obtenus en 1973 tout en conservant 33% des suffrages.

Le Parti libéral et Robert Bourassa (qui perd son siège dans le comté de Mercier) cristallisent les mécontentements de l'électoral L'accroissement de la dette publique, la progression du chOmage et le déve­ loppement des conflits sociaux créent une situation dont bénéficie le Parti québecols puisqu'Il remporte les élec­ tions avec 41 °/o des volx et 85 'lo des alêgas.

~ Voir aussi : Lévesque (René), ParU libéral, ParU qu6bocole.. »

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