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Socrate : biographie

Publié le 09/01/2013

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Socrate naquit en 470 av. J.-C. (troisième année de la 77e olympiade), à la fin des guerres médiques, sans doute au mois de mai (6 du mois thargélion), près d’Athènes, dans le dème d’Alopèce, dème qui faisait partie de la tribu d’Antiochide. Son père, Sophronisque, était sculpteur ou tailleur de pierres, et sa mère Phénarète, sage-femme de qui il s'est sûrement, selon la tradition, inspiré dans sa méthode philosophique dite maïeutique. Socrate avait un demi-frère, Patroclès, fils du premier mari de sa mère. Sa jeunesse est mal connue. Il reçut sans doute une éducation classique, que le père était légalement tenu de donner à son fils : gymnastique, musique (chant, danse1, apprentissage de la lyre2) et grammaire, ce qui implique l’étude d’Homère, d’Hésiode et d’autres poètes. Diogène Laërce cite le début d’un péan et d’une fable attribués à Socrate : « Apollon Délien et Artémis, enfants illustres. Ésope dit une fois aux habitants de la ville de Corinthe de ne pas juger la vertu à l’aune de la sagesse d’un verdict populaire3. « Socrate semble ne s’être pas contenté de cette éducation (en se consacrant à la philosophie, il avait dans l'idée de travailler pour la conversion morale de ses concitoyens). Disciple du physicien Archélaos de Milet, Socrate s’adresse à toutes sortes de maîtres dès son jeune âge4. Chose peut-être remarquable en ce temps, parmi ses maîtres, Socrate place plusieurs femmes : d'abord, vers 440 av. J.-C., Diotime, prêtresse de Mantinée, lui enseigne la science de l’amour5. Socrate fréquente Aspasie, sa maîtresse de rhétorique, compagne de Périclès célèbre tan...
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« la géométrie avec Théodore de Cyrène, qui fut l'un des maîtres de Platon également ; et Platon nous apprend dans Le Sophiste que Socrate alla écouter Parménide9.

Il disait ne rien comprendre à Héraclite. Ces renseignements doivent cependant être considérés avec prudence, car les témoignages, sur ces points comme sur d'autres, ne concordent pas toujours.

On a notamment souligné le ton moqueur de Socrate lorsqu'il prétend être le disciple de quelqu'un10.

Toujours selon Plutarque, Socrate recommandait que l'on s'abstînt des mets qui excitent l'appétit quand on n'a pas faim et des breuvages qui font boire10.

Selon plusieurs témoignages, il est possible que Socrate ait exercé d'abord le métier de sculpteur, on lui attribue à tort ou à raison une statue des Grâces qui se trouvait devant l'Acropole11.

D'après d'autres témoignages, il aurait été banquier.

Selon Démétrios de Byzance, c'est Criton qui lui permit de vivre dans un certain loisir pour se consacrer à la philosophie.

Il semble avoir disposé ainsi d'une fortune plutôt confortable.

En revanche, d'après Platon, Socrate aurait vécu dans une grande pauvreté, et cette affirmation est confirmée par Xénophon12.

Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : « le gueux », « le mendiant », « le va-nu-pieds », etc.

Il a également été présenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion.

Il semble qu'il se soit intéressé d'abord à la philosophie de la nature et aux spéculations dans le domaine de la physique. Cet intérêt aurait été suscité par la rupture qu'entretenaient les philosophes présocratiques avec le surnaturel et le monde des dieux qui prévalaient jusqu'alors.

Mais il semble qu'il ait ensuite été déçu par les explications purement causales d'Anaxagore13, et s'éloigna rapidement de ces physiciens, déplorant leur explication matérialiste et le côté limité de leurs méditations basées uniquement sur la nature (φύσις).

L'Apologie de Socrate affirme qu'il ne s'est jamais intéressé à de telles recherches, mais, dans son désir de justification, il est possible que Platon ait omis certains aspects de la jeunesse de Socrate, qui lui étaient peut-être même inconnus.

Il semble aussi s'être particulièrement intéressé à l'art de distinguer le sens des mots, art enseigné par Prodicos, bien qu'il s'y réfère quelquefois avec son ironie14. Vers 435 av.

J.-C., il commença à enseigner, dans la rue, dans les gymnases, les stades, les échoppes, au gré des rencontres.

Vivant pauvrement15, n'exerçant aucun métier, il parcourait les rues d'Athènes vêtu plus que. »

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