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canadien, cinéma.

Publié le 18/05/2013

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canadien, cinéma. 1 PRÉSENTATION canadien, cinéma, panorama du cinéma canadien des origines à nos jours. Frontalier des États-Unis, bilingue, le Canada a eu des difficultés à affirmer son identité face aux cinémas américain et français. 2 LES PREMIERS FILMS Les premiers films canadiens, sur la vie des fermiers, sont réalisés en 1898 par James Freer. À Halifax, la Canadian Bioscope Company tourne en 1913 le premier long métrage national, Évangéline, sur le thème très identitaire de la déportation des Acadiens. En 1919, le producteur Ernest Shipman tourne à Calgary Back to God's Country, qui connaît un véritable triomphe. Fort de cette reconnaissance, Shipman produit jusqu'en 1922 une douzaine de films, tournés principalement dans les paysages de l'Ouest. Henry MacRae réalise en 1922 The Man from Glengarry, un film bien accueilli sur la police montée, sujet alors à la mode. Le premier long-métrage sonore est tourné à Terre-Neuve en 1930 (The Viking, de Goerge Melford et Varick Frissell). Au Québec, les prêtres-cinéastes Maurice Proulx (En pays neufs, 1934-1937) et Albert Tessier jettent les bases du documentaire québécois. Outre son plaidoyer en faveur de la colonisation des régions éloignées, Maurice Proulx, professeur d'agronomie, s'intéresse à diverses cultures et à l'élevage. Il produit aussi quelques films d'actualité et de promotion touristique. Albert Tessier est avant tout éducateur et historien. Animateur infatigable, il utilise le cinéma pour accompagner ses conférences et soutenir plus particulièrement son travail d'« inspecteur « des instituts familiaux. En 198...

« Denys Arcand Le cinéaste québécois Denys Arcand reçoit ici deux récompenses à l'occasion de l'édition 2003 du festival de Cannes : le prix du meilleur scénario et le prix d'interprétation féminine (attribué àMarie-José Croze) pour son film les Invasions barbares, également lauréat de trois césars (meilleur scénario, meilleur réalisateur et meilleur film) et d'un oscar à Hollywood (meilleur filmétranger).Denys Arcand/Corbis Après une période hésitante, le cinéma canadien, essentiellement grâce à l’ONF, attire l’attention des cinéphiles du monde entier.

L’apparition d’un matériel plus léger, qui offre des possibilités d’enregistrement simultané de l’image et du son, ouvre de nouvelles perspectives à certains cinéastes américains, français et québécois, qui échangent leurs idées et leurs expériences.

C’est la grande période du cinéma direct, appelé par erreur Cinéma Vérité.

Pour la suite du monde (1963), de Michel Brault et Pierre Perrault, focalise un débat qui, entre enthousiasme naïf des défenseurs et mauvaise foi ou incompréhension des détracteurs, permet de mieux apprécier un domaine exploré à la même époque en France par Jean Rouch et par Chris Marker, et aux États-Unis par Richard Leacock.

Brault et Perrault poursuivent leur collaboration pour offrir Un pays sans bon sens (1970) et l’Acadie, l’Acadie (1971). Simultanément, des films influencés par les nouvelles techniques introduisent dans la fiction un regard neuf dans des productions indépendantes réalisées par des cinéastes issus de l’ONF : en témoignent, par exemple, À tout prendre (1963) de Claude Jutra, et le Chat dans le sac (1964) de Gilles Groulx.

Désormais, le documentaire québécois — coïncidant avec le regain culturel de la province — développe des formes diverses, du reportage au poème en passant par le film d’intervention sociale. Parmi les plus grands réalisateurs de cette époque figurent notamment Arthur Lamothe, avec deux séries de films sur les Amérindiens ( Carcajou ou le Péril blanc, 1973-1978 ; Innu asi, 1979-1980), Fernand Dansereau ( Saint Jérôme, 1968) et George Dufaux ( Au bout de mon âge, 1976).

Perrault continue sa découverte du Québec, de l’île aux coudres de ses débuts aux bœufs musqués du Grand Nord ( Cornouailles, 1994). La plupart des cinéastes ayant débuté avec le documentaire à l’ONF poursuivent leur carrière dans la fiction : Gilles Carle ( la Vie heureuse de Léopold Z, 1965 ; la Postière, 1992) ; Denys Arcand ( On est au coton, documentaire, 1970 ; le Déclin de l’empire américain, 1986, et Jésus de Montréal, 1988, deux grands succès internationaux) ; Pierre Falardeau ( Octobre, 1996) ; Michel Brault ( Entre la mer et l’eau douce, 1967 ; les Ordres, 1974, subtile association documentaire-fiction ; Mon amie Max, 1994) ; Jean-Claude Labrecque ( la Visite du général de Gaulle au Québec, documentaire, 1967 ; l’Affaire Coffin, 1980 ; le Frère André, 1987) ; Jacques Leduc ( On est loin du soleil, 1971).

Deux cinéastes, à l’écart du documentaire et de l’ONF, poursuivent une œuvre singulière et forte : Jean-Pierre Lefebvre, auteur du Révolutionnaire (1965) et de Au rythme de mon cœur (1983), et André Forcier, réalisateur de Bar Salon (1974) et du Vent du Wyoming (1994). 4. 2 Le cinéma anglophone Le Canada anglophone se manifeste parallèlement par des films qui ont quelque mérite à rester hors du modèle hollywoodien.

Le documentaire, outre les pionniers Colin Low et Wolf Koenig, fait preuve de sa vitalité à travers l’œuvre de Donald Brittain ou de Robin Spry.

Le cinéma de la côte Ouest se différencie de son homologue oriental dans le documentaire ( Who Has Seen the Wind, 1977, Allan King) et dans la fiction ( The Ernie Game, 1967, Don Owen).

Il excelle dans le film expérimental ( Canadian Pacific, 1974, David Rimmer), genre illustré à l’est par Michael Snow ( la Région centrale, 1970-1971). Deux cinéastes atteignent une audience internationale : David Cronenberg, réalisateur de la Mouche (The Fly, 1986), de Faux-semblants (Dead Ringers, 1988) et de Crash (1996), qui exploite avec raffinement des genres américains par excellence, horreur et fantastique ; Atom Egoyan, d’origine arménienne ( The Adjuster, 1991 ; Calendar, 1993 ; Exotica, 1994), qui rappelle la diversité du creuset canadien. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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