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Cinéma au Canada

Publié le 06/02/2012

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Mal connu, sinon mal almé, le cinéma canadien restera longtemps supplanté et même écrasé par les super-productions américaines. Il faut attendre 1985 pour que le premier long métrage canadien soit présenté dans les cinémas de New York : un film canadien anglais "Nobody waved good-bye" du réalisateur Don Owen, reste à l'affiche du cinéma Murray Hill pendant neuf semaines. La même année, un film québecois de Gilles Groulx "Le Chat dans le sac" représente le Canada à la Semaine de ta Critique du Festival de Cannes....

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« Cinéma 11 4 Mieux connu en Europe que le cinéma canadien anglais, le cinéma québecols compte beaucoup de noms et plusieurs réalisateurs ont obtenu un certain succès : GIIJes carle particulièrement, Claude Jutra, Michel Brault, Pierre Perrault, et enfin Jean-Pierre Lefebvre, En 1977, le 30" Festival de Cannes a mis à l'honneur ce cinéma que l'on appréciait surtout à travers les différentes réali­ sations de Gilles Carle : " Les Mâles" (1970), • La Vraie Nature de Bernadette" (1971), • La Mort d'un bOcheron" (1972), et enfin • La Tête de Normande Salnte-Onge "• dont la vedette féminine Carole Laure attire le public lors de la sortie du film en Europe au printemps 1977.

5 Absent du festival en 1978, le cinéma canadien a trouvé à Cannes, J'année précédente, sa dimension Inter· nationale.

Cinq films canadiens y étaient présentés : deux en compétition officielle, un à la Semaine de la Critique, un à la Quinzaine des réalisateurs et un à la section • Air du temps "· Les deux films en compétition officielle ont beaucoup servi le cinéma québecols.

Un jeune réa­ lisateur, Jean Beaudln, a obtenu un grand succès pour son œuvre • J.-A.

Martin, photographe • et son Interprète féminine, Monique Mercure, a reçu le premier prix d'Inter· prétatlon.

Le film de Jean-Pierre Lefebvre " Le vieux pays où Rimbaud est mort "• très bien accueilli, montre les rapports à la France, pays de ses ancêtres, d'un Québecols, Abel.

Comme beaucoup d'autres cinéastes étrangers, les cinéastes canadiens sont obligés de parti· clper à des films en coproduction, d'où les Investisse­ ments canadiens dans le film Italien d'Ettore Scola • Une Journée particulière " et les Investissements fran· çals dans le film de Jean-Pierre Lefebvre .

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Voir aussi : Conaell des arta, Multlculturallame.. »

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