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Cinéma et idéologie

Publié le 17/01/2022

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DOCUMENT DE 15 PAGES

Quand le divertissement cinématographique devient endoctrinement

                                          

  Dans « esthétique du film « (Nathan)  de J. Aumont, A. Bergala, M. Marie, M. Vernet ; Marc Vernet écrit à la page 67 : « En conclusion, s’il n’est pas justifié de rejeter le cinéma expérimental hors des études sur le cinéma, il ne semble pas plus justifié de faire du cinéma narratif ‘classique’ une vieille lune dont plus rien ne pourrait être dit parce qu’il répéterait toujours la même histoire et de la même façon.

           Cette répétition du même est d’ailleurs un des éléments important de l’institution cinématographique, une de ses fonctions qui restent aujourd’hui encore à analyser, la seule soumission à l’idéologie ne permettant pas de rendre compte de façon satisfaisante du fait que les spectateurs vont au cinéma voir des histoires dont le schéma se répète de film en film ( voir sur ce point le chapitre sur l’identification ). « 

« cinéma & idéologie 15 pages 2 §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ CINÉMA et IDÉOLOGIE « La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose, du même coup, notait Marx, des moyens de la production intellectuelle ».

Et cela vaut, plus que jamais, dans un univers qui se donne pour but de faire du matraquage ininterrompu un environnement naturel, de nous saturer de messages, d’injonctions, d’« incitations » et de distractions. Extrait de l’Intervention de Jean Salem ( Philosophe, professeur à la Sorbonne, Directeur du Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne ) à la rencontre philosophique du 20 mai 2005. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Quand le divertissement cinématographique devient endoctrinement Dans « esthétique du film » (Nathan) de J.

Aumont, A.

Bergala, M.

Marie, M.

Vernet ; Marc Vernet écrit à la page 67 : « En conclusion, s’il n’est pas justifié de rejeter le cinéma expérimental hors des études sur le cinéma, il ne semble pas plus justifié de faire du cinéma narratif ‘classique’ une vieille lune dont plus rien ne pourrait être dit parce qu’il répéterait toujours la même histoire et de la même façon. Cette répétition du même est d’ailleurs un des éléments important de l’institution cinématographique, une de ses fonctions qui restent aujourd’hui encore à analyser, la seule soumission à l’idéologie ne permettant pas de rendre compte de façon satisfaisante du fait que les spectateurs vont au cinéma voir des histoires dont le schéma se répète de film en film ( voir sur ce point le chapitre sur l’identification ).

» Qu’en est-il de cette répétition de «toujours la même histoire et de la même façon » que pointe M.

Vernet ? Le cinéma est un divertissement.

Les maisons de production cinématographique affichent leur ambition d’amuser, de divertir. Par ailleurs le cinéma est aussi une industrie.

Toute industrie produit des biens de consommation, en série.

L’industrie cinématographique produit des films en série ( deux exemples emblématiques : Hollywood et Bollywood ) ( il y a aussi ce cinéma bis qui sort à jet continu des séries télévisuelles, où le mot série déploie tous ses sens ). Comme produits industriels fabriqués en série, la différence entre deux films est la même qu’entre deux réfrigérateurs, ou entre deux voitures, de marques différentes. La structure et les fonctions sont identiques, pour tous les réfrigérateurs, comme pour toutes les voitures, et comme pour tous les films En ce qui concerne les voitures, structure et fonctions sont assurées par un moteur, quatre roues, et un habitacle équipé de sièges.. »

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