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Gaumont, un siècle de cinéma français

Publié le 06/12/2018

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Fort de la vente de ses appareils, il se lance dans la production cinématographique. En 1905, il fait construire aux Buttes Chaumont la fameuse « cathédrale de verre », « théâtre de prises de vues » offrant une scène de 30 mètres de long sur 45 de haut. Il édifie ainsi le plus vaste studio existant et ce qui sera la première « cité du cinéma », la mythique Cité Elgé. Visant à constituer le plus important réseau de distribution mondial, il se fait le promoteur de la plus grande et de la plus luxueuse salle de spectacle du monde (3 400 places), le Gaumont-Palace, ouvert en 1911.

 

En 1897, il parraine la carrière de la première femme cinéaste, Alice Guy, sa secrétaire, qui devient la première réalisatrice de « films à scénario ». Après plus de 370 films, elle cédera la place à un véritable homme-orchestre, Louis Feuillade. Pendant vingt ans, ce dernier va assumer à la fois le choix des scénarios, des réalisateurs, des acteurs, et tourner près de 700 films. On lui doit, en 1913, le célèbre Fantômas, premier film à épisodes de la maison Gaumont, et, plus tard, les Vampires, Judex, Barrabas, l’Orpheline, Parisette, etc. C'est autour de lui que

Une exposition au Musée du cinéma Henri-Langlois et une rétrospective de cent films à la Cinémathèque française sont venues saluer, en 1995, le centenaire de la firme à la marguerite, la Gaumont, doyenne des maisons de production.

 

Jusqu'à l’apparition du cinéma parlant, son histoire, intimement liée à l’esprit d’initiative et d’organisation de son fondateur Léon Gaumont, est ensuite celle des riches

 

et moins riches heures du cinéma français.

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