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« La Terre », chef-d'oeuvre du cinéma égyptien

Publié le 14/10/2013

Extrait du document

terre dépérir, soit ils désobéis­sent et risquent les pires re­présailles. Ce dilemme n'est pas sans créer des tensions au sein de la communauté, qui s'organise autour de quel­ques cheikhs d'une grande sagesse, comme Abou Swei-lam (remarquablement inter­prété par Mahmoud el-Meli-gui). Encore confiants, ils commencent donc par adres­ser aux autorités une pétition que rédige le seul lettré du village, Mohamed Effendi. L'initiative est inutile, puis­que, à tous les niveaux, les autorités ne se soucient guère du sort des paysans, d'autant que les projets de Mahmoud Pacha, un riche propriétaire de la région sont bien diffé­rents. En effet, son but, tout d'abord inavoué, est d'ouvrir une route censée « relier le village au monde «.

« surtout envers l'être le plus défavorisé, le fellah, qui me poussait dans cette direction.

Il est vrai que je parlais de la réalité paysanne, à cette épo­ que, d'une manière folklori­ que et un peu romantique.

Dans La Terre, j'en parle un peu mieux, car entre-temps, j'avais fait mon apprentissage politique.

» Dans La Terre, l'alternative qui s'offre aux paysans est aussi simple que cruelle : soit ils se soumettent et laissent la terre dépérir, soit ils désobéis­ sent et risquent les pires re­ présailles.

Ce dilemme n'est pas sans créer des tensions au sein de la communauté, qui s'organise autour de quel­ ques cheikhs d'une grande sagesse, comme Abou Swei­ lam (remarquablement inter­ prété par Mahmoud el-Meli­ gui).

Encore confiants, ils commencent donc par adres­ ser aux autorités une pétition que rédige le seul lettré du village, Mohamed Effendi.

L'initiative est inutile, puis­ que, à tous les niveaux, les autorités ne se soucient guère du sort des paysans, d'autant que les projets de Mahmoud Pacha, un riche propriétaire de la région sont bien diffé­ rents.

En effet, son but, tout d'abord inavoué, est d'ouvrir une route censée « relier le village au monde ».

Se révolter et irriguer M algré quelques tensions, orchestrées d'ailleurs par les « traîtres », les villageois savent se retrouver, comme dans la magnifique scène où ils unissent leurs efforts pour sauver une vache tombée dans un puits.

Finalement, ils décident de se rebeller et d'irriguer la terre malgré l'in­ terdiction officielle.

Le spectateur adhère totale­ ment au combat des fellahs contre l'administration.

Pour celle-ci, tous les moyens sont bons pour étouffer la pay­ sannerie : depuis la corrup­ tion des quelques « notables » locaux jusqu'à la duplicité de plus hautes autorités, qui en­ voient des méharistes mater la rébellion.

En vain, car par-. »

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